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"Toutes les actualités archivées..." |
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08/06/2015
ALEXEÏEFF / PARKER - Montreurs d'ombres (Exposition au Musée-Château d'Annecy) |
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Du 8 juin au 5 octobre 2015
Le CNC et les Musées de l'agglomération d'Annecy inaugurent, à l'occasion du Festival international du film d'animation d'Annecy, une exposition et une publication sur l'oeuvre d'Alexandre Alexeïeff (1901- 1982) et de Claire Parker (1906 - 1981). Ces deux institutions conservent en effet des fonds importants d'archives sur l'oeuvre de ce couple d'artistes : au CNC, le fonds Alexeïeff-Parker, Donation Svetlana Alexeïeff-Rockwell, constitué entre 1975 et 2015, se compose d'environ 19 000 pièces et regroupe la quasi-totalité des documents professionnels, privés, objets divers et accessoires cinématographiques ayant appartenu au couple de cinéastes. Désormais intégralement la propriété de l'Etat, il est complété par un dépôt de films constituant les archives filmiques des réalisateurs.
En 2015, quarante ans après la grande exposition au Musée-Château d'Annecy organisée par Alexeïeff, une grande partie des objets de ce fonds est à nouveau exposée à côté d'autres pièces inédites permettant une nouvelle lecture de l'oeuvre graphique et cinématographique d'Alexandre Alexeïeff et de Claire Parker. |
Affiche de l'expoosition
L'ouvrage Alexeïeff / Parker, Montreurs d'ombres, coédité à cette occasion par les Editions de l'oeil et l'agglomération d'Annecy, avec la participation du CNC, apporte de nouveaux regards sur le processus de création d'Alexandre Alexeïeff et de Claire Parker, grâce aux contributions de nombreux auteurs.
Parallèlement à l'exposition, une soirée de projection aura lieu au Musée-Château le 16 juin, ainsi qu'un atelier de maîtres animé par Michèle Lemieux et Jacques Drouin le 18 juin.
Télécharger le dossier de presse (PDF) |
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12/06/2014 -
''Le Cinétisme de l'immobile'' au Festival du film d'animation d'Annecy |
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« Le cinéma se tient sur la frontière entre la matière et l'image, l'inerte et le vivant » (Réjane Hamus, 1895 (Segundo de Chomon),n°27 septembre 1999). Matières inertes rendues mobiles grâce au cinétisme de la technique de l'image par image utilisée dès 1907 en Europe par Segundo de Chomon dans son film Hotel électrico. Segundo de Chomon que l'on retrouve dans cette programmation proposée par le CNC dans un film singulier, Sculpteur moderne (1908) mêlant tours de magie et séquences d'animation où tout à coup la matière prend vie. Matières protéiformes, glaise, plastiline, poupées, objets, voire êtres de chair et d'os se transforment au bon vouloir de l'animateur.
Cette programmation se veut éclectique parcourant soixante-dix ans de production hexagonale et mettant en exergue des auteurs remarquables et parfois oubliés. Une belle occasion de découvrir les personnages de Bicard et de l'agent Balloche dans L'Affaire de la rue Lepic (1922) dans le vaudeville réalisé par Raymond Galoyer et André Yvetot ; d'apprécier le travail du fidèle assistant de Ladislas Starewitch dans les années vingt, Bogdan Zoubowitch, dans Histoire sans Paroles (1934) ; de revoir Renaissance de Walerian Borowczyk (1963), et de découvrir Sophie et les gammes de Julien Pappé (1964).
Nous saluerons les frères Bettiol dans leur adaptation de Samuel Beckett, Acte sans paroles (1965) et enfin nous nous laisserons entraîner par la remarquable version de Barbe Bleue (1978) d'Olivier Gillon, libre et moderne, soulignée par une musique signée Georges Delerue.
Séance du CNC le 12 juin à 10h30 au multiplex Décavision salle n°4. |
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Affiche du festival © Franck Dion |
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06/06/2014
Festival d'Anères 2014 |
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3ème collaboration des Archives françaises du film du CNC avec le Festival d'Anères, festival du « Cinéma muet et piano parlant », du 4 au 8 juin 2014.
Cette collaboration avec le festival d'Anères a été initiée en 2012 par le CNC afin de créer des ciné-concerts pour valoriser les films muets restaurés par le CNC. Elle participe à la dynamique de valorisation en France et à l'étranger d'un patrimoine cinématographique singulier mais riche : celle d'oeuvres du cinéma muet peu connues et de cinéastes un peu oubliés du grand public.
Cette année, la programmation permet de découvrir un choix de films anciens issus des collections du CNC, mis en valeur dans le ciné-spectacle Les Voix du fantôme. Il sera aussi possible de voir ou revoir Bucking Broadway du très jeune John Ford (1917), film considéré comme perdu mais redécouvert et restauré par le CNC en 2003.
Les Voix du fantôme, un ciné-spectacle conçu et composé par Séverine Morfin et Lili Ster, sur un choix inédit de films anciens issus des collections du CNC. Co-production Cie Attrape-moi si tu peux / Lux, Scène Nationale de Valence avec Séverine Morfin (Alto), Lili Ster (Wurlitzer et thérémine), Aidje Tafial (Batterie) Vendredi 6 juin, 14h, à Anères
Bucking Broadway de John Ford, 1917 La création musicale commandée par le Festival d'Anères a été composée et sera dirigée par Ignacio Plaza (Piano, basse acoustique, clavietta), avec Bartoloméo Barenghi (guitares), et Mattéo Pastorino (clarinettes) Vendredi 6 juin, 17h, à Anères |
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23/04/2014 -
Exposition DU CINÉMA PLEIN LES YEUX à la Cinémathèque de Toulouse |
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A l'occasion de son cinquantenaire, la Cinémathèque de Toulouse présente, en partenariat avec EDF, à l'espace EDF Bazacle, l'exposition « Du cinéma plein les yeux », soit 22 affiches de façade - sur un ensemble de 184 - créées par l'artiste André Azaïs dans les années 1960 et 1970 pour une grande salle de cinéma du centre-ville de Toulouse, le Royal. Ce fonds exceptionnel, unique en France, a miraculeusement été sauvé de la destruction au moment de la fermeture de la salle en 1977, quand son directeur invita alors Raymond Borde, fondateur de la Cinémathèque de Toulouse, et Guy-Claude Rochemont à venir récupérer tout ce qui dans ses archives pouvait enrichir les collections. Cette manifestation met en valeur une page originale de l'histoire du cinéma, que les plus jeunes d'entre nous ont quelque peu oubliée à l'heure de la standardisation de la communication. Aujourd'hui ces affiches peintes de façade écrivent à leur façon une histoire des salles obscures à Toulouse. Tous les genres du cinéma populaire - westerns, films d'aventure, films policiers, comédies ou encore films érotiques - et les « classiques » de l'histoire du cinéma, y sont représentés. Grâce à un astucieux parcours de mise en situation de ce patrimoine, chacun peut retrouver avec nostalgie cet art aujourd'hui disparu. |
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A une époque où il s'agissait d'attirer le regard du spectateur par ces grands formats peints, André Azaïs a toujours tenté de garder une unité entre les documents publicitaires, produits par les studios, qu'il recevait, et ses réalisations. Libre de faire figurer sur ses affiches ce qui lui semblait être le plus «vendeur», son choix s'est porté essentiellement sur la graphie des titres et sur la représentation des acteurs. Azaïs procédait soit par une illustration peinte directement sur la toile, soit par un collage à partir du matériel promotionnel d'origine. La technique utilisée par l'artiste, une peinture à la colle ayant remarquablement vieillie, le visiteur peut admirer des oeuvres dans un état de conservation remarquable dont les couleurs ont gardé une luminosité et une vivacité intactes. Ces panneaux de grand format - 5 m x 2 m en moyenne - sont des exemplaires uniques car le peintre travaillait spécifiquement pour chaque façade de cinéma. L'exposition présente également un deuxième volet tout aussi passionnant : une collection de photographies d'époque qui rappellent les divers moyens de promotion du cinéma comme par exemple la participation des commerçants de la ville dont les vitrines devenaient des supports publicitaires pour les nouveaux films à l'affiche, grâce à la proposition de produits à l'image des stars : ainsi la reproduction des robes de Leslie Caron pour Gigi de Vincente Minnelli dans la devanture du grand magasin de tissus Bouchara ou encore les bas que portaient Joan Crawford dans Grand Hôtel d'Edmund Goulding chez Etam. Cette exposition se termine le 27 avril mais la totalité de la collection sera mis en ligne courant mai sur le site internet de la Cinémathèque de Toulouse. Cette présentation virtuelle permettra ainsi d'apprécier l'ensemble unique dans tous ses détails. Un magnifique catalogue abondamment commenté et illustré est aussi disponible (184 p., 40 euros. La Cinémathèque de Toulouse/Ed. Loubatières). |
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05/02/2014
Festival Viva patrimoine ! |
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Le CNC participe à l'édition 2014 du Festival
Viva patrimoine !, les 5 et 6 février 2014, organisé
par la Scène nationale Lux-Valence, qui met à l'honneur la création et la
diffusion de ciné-concerts en réunissant musiciens, représentants du patrimoine
cinématographiques et diffuseurs.
Le CNC soutient depuis plusieurs années les actions
engagées par le Lux autour de la création et de la diffusion de ciné-concerts de
patrimoine dans le réseau des Scènes nationales. Pour cette manifestation, le
Lux en partenariat avec le CNC, propose une nouvelle création, Les Voix du
fantôme, un ciné-concert à partir de court-métrages restaurés issus des
collections du CNC.
Grâce à une scénographie originale et des instants purement
musicaux qui transportent dans une autre dimension à la rencontre du cinéma
fantastique, Les Voix du fantôme met le cinéma muet au coeur de la
création contemporaine. Sont convoqués une palette sonore audacieuse et
singulière, un trio constitué d'un piano électrique wurlitzer, d'un alto
augmenté et d'une batterie qui mêlent l'acoustique à l'électronique, le
bruitisme au mélodique. La musique laisse transparaître toute la modernité de
ces films pour rencontrer le public d'aujourd'hui.
Les Voix du fantôme est un exemple de l'action de
la direction du patrimoine du CNC pour favoriser le développement et la
diffusion de ciné concerts autour de ses collections en collaboration avec ses
partenaires extérieurs.
Programme (pdf) |
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20/01/2014 -
Disparition de Maria Klonaris |
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Maria Klonaris est décédée lundi 13 janvier 2014. Elle et Katerina Thomadaki ont réalisé depuis plus de quarante ans une oeuvre cinématographique et plastique fascinante, aux confins du cinéma expérimental, de la performance corporelle, de l'installation, de l'art technologique.
Née en Egypte de parents grecs, tous deux médecins, Maria Klonaris a grandi dans l'Alexandrie cosmopolite des années cinquante. Après la crise de Suez, la famille déménage à Athènes. Maria Klonaris fait ses études secondaires à l'American College. Aux Beaux-Arts d'Athènes, elle se forme notamment à la scénographie et au décor de scène. Elle publie plusieurs albums de dessins et signe des affiches de théâtre, des couvertures et illustrations de livres. Elle commence sa collaboration artistique avec Katerina Thomadaki au moment où elles créent et dirigent le Théâtre des 4, la première comme scénographe, la seconde comme metteure en scène (Les Bonnes, 1968 ; Salomé, 1969). A partir de leur installation à Paris en 1975, Klonaris forme avec Thomadaki une paire indissociable. Klonaris/Thomadaki conçoivent de vastes cycles qui courent sur plusieurs années et se développent dans plusieurs disciplines artistiques : Tétralogie corporelle, Cycle de l'Unheimlich (autour de l'« inquiétante étrangeté » du féminin), Cycle de l'Hermaphrodite, Rêve d'Electra, Série Portraits, Cycle de l'Ange, Désastres sublimes. Les Jumeaux... Avec ces figures récurrentes proprement hors normes, elles questionnent la frontière entre les sexes. Bien avant l'éclosion du mouvement « queer », l'oeuvre de Klonaris/Thomadaki, nourrie de pensée critique (psychanalyse, philosophie, sociologie, pensée féministe...), se penche sur le genre et l'intersexualité. |
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Unheimlich 1 : Dialogue secret, Maria Klonaris & Katerina Thomadaki © Maria Klonaris & Katerina Thomadaki
Adolescente, Maria Klonaris découvrit la photographie clinique d'une hermaphrodite dans les archives de son père gynécologue obstétricien. Ce sera la figure génératrice de leur plus vaste cycle. Cette image de l'« ange » traverse en effet une série d'oeuvres depuis 1985 : installations immersives, livre d'artistes, photographies, vidéos. Dans la vidéo Requiem pour le XXe siècle (1993), Klonaris/Thomadaki la juxtaposent à des images d'archives de la Seconde guerre mondiale, manifestant bien qu'à travers cette figure « marginale », il s'agit en fait d'interroger l'Humanité tout entière : « Conscience errante et immobile, face aux événements qui explosent devant son regard aboli, l'Ange devient tour à tour observateur, témoin, victime et juge, corps différent persécuté, savoir brûlé, corps irradié, scène de la mémoire. » En combinant « cinéma élargi » et travail in-situ, Klonaris/Thomadaki développent des installations et des environnements de projection, souvent monumentaux, dans des musées ou des lieux désaffectés. Citons Mystère I : Hermaphrodite endormi/e (Paris, 1982), Le Rêve d'Electra (Villeneuve-Lès-Avignon, 1986), Night Show for Angel (Londres, 1992), XYXX : Mosaic Identity (Linz, 1994), Stranger than angel (Ljubljana, 2002). La dimension politique du travail de Klonaris/Thomadaki est toujours conjointe à une force de révélation plastique. La philosophe Marie-José Mondzain a souligné chez elles l'alliance paradoxale d'une haute tradition de l'image sacrée, dont elles sont les héritières, et d'une pratique très novatrice des arts médiatiques. Il serait stérile de chercher à démêler la part qui revient à chacune des deux artistes dans des créations qui résultent d'une élaboration commune, dans le secret de l'atelier. On peut en revanche se risquer à y reconnaître des traits de la personnalité artistique lumineuse de Maria Klonaris : un regard magnétique, des gestes qui tranchent.
En 2000, la Cinémathèque française leur a consacré plusieurs programmes dans le cadre de la rétrospective « Jeune, dure et pure ! Une histoire du cinéma d'avant-garde et expérimental en France ». Par la suite, les Archives françaises du film (CNC) et la Bibliothèque nationale de France ont travaillé avec les artistes à constituer leurs archives, fixées sur des supports fragiles, en un patrimoine durable. Restaurés sous leur direction, les films Selva (1981-83), Chutes. Désert. Syn (1983-85), Unheimlich 1 : dialogue secret (1977-79) ont fait l'admiration des spectateurs de plusieurs pays, hypnotisés par ces cérémonies secrètes où s'éveillent des puissances refoulées. Cette oeuvre à deux têtes continue son parcours.
Alain Carou (conservateur à la BnF, département de l'Audiovisuel) |
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21/12/2013
Le Jour le plus court au Musée de Cluny : le cinéma visite le Moyen-Age |
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A l'occasion du Jour le Plus Court, le CNC propose, aux visiteurs du Musée de Cluny, de découvrir tout au long de la journée du samedi 21 décembre, plusieurs programmes de films courts.
Les Directions du Patrimoine Cinématographique (DPC) et de la Création, des Territoires et des Publics (DCTP) du CNC ont rassemblé oeuvres cinématographiques et audiovisuelles, anciennes et contemporaines pour fêter le retour de la Dame à la Licorne en son palais. Ce rendez-vous unique sera l'occasion de découvrir, entre autres, La Dame à la Licorne mise en images par Dominique Crèvecoeur avec la complicité de Michaël Lonsdale (1979), les derniers dessins d'Emile Cohl, créateur du dessin animé français à la Conquête de l'Angleterre et les aventures du roi Arthur revues par la série Kaamelott d'Alexandre Astier. |
Documentaires et fictions, reconstitutions inscrites au catalogue Lumière en
1896 ou film réalisé en 2013, tous les courts métrages du programme revisitent
le Moyen-Age, engageant l'imaginaire à un formidable voyage dans le temps.
Le CNC et le Musée de Cluny fêtent le court métrage de la plus belle manière
qui soit en faisant dialoguer, le temps d'une journée, les arts par-delà les
siècles « Mon seul désir »... adage de la dame à la licorne à partager en images
au Musée de Cluny.
Le samedi 21 décembre 2013, dès 9h30
- De 9h30 à 17h45 : sélection de courts-métrages (70 min) - A 17h15 :
« La Dame à la licorne - Le sixième sens » d'Alain Jaubert (Série
Palettes, 30 min) - A 18h30 et à 19h45 : deux programmes différents projetés
sur grand écran (60 min)
Musée de Cluny 6 place Paul-Painlevé 75005 Paris Paris 5e
programme du Jour le plus Court au Musée de Cluny (pdf) les films du CNC |
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16/05/2013 -
Les Archives françaises du film du CNC participent au festival d'Anères 2013 |
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Le partenariat avec le festival d'Anères a été initié par les Archives françaises du film du CNC afin d'aider à la création de cinéconcerts de qualité et de promouvoir les films muets restaurés par le CNC. Cette collaboration participe d'une dynamique de valorisation en France et à l'étranger de ces films : elle permet d'ouvrir l'offre de ciné-concerts à des oeuvres françaises moins connues que celles qui tournent habituellement dans les festivals, de faire découvrir des cinéastes oubliés (comme Alfred Machin ou Donatien). Plus généralement, ce partenariat avec le festival d'Anères se place dans une action engagée par la Direction du Patrimoine du CNC en collaboration avec la Scène nationale Lux-Valence pour la diffusion de ciné-concert autour de films de patrimoine dans le réseau des Scènes nationales menant des actions de programmation cinéma.
La copie restaurée du film Le Miracle des loups de Raymond Bernard, 1924, sera projetée en ciné-concert, le jeudi 16 mai, 21h, à Anères. |
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Le Miracle des loups, un film de Raymond Bernard.
Production Société des Films Historiques, 1924. © Collection Musée
Gaumont.
La création musicale commandée par le Festival d'Anères a été composée et
sera dirigée par Mauro Coceano. Mauro Coceano a réalisé la musique de près
de 50 ciné-concerts produits en France et à l'étranger. Pour cette création
musicale, il a choisi des musiciens venant d'horizons musicaux très divers afin
d'avoir une palette sonore riche qui lui permette de mélanger les écritures : «
j'ai pris le parti d'alterner des séquences très écrites à d'autres modes de
notation plus aléatoires et ouverts qui laissent de l'espace à l'improvisation
». Il sera au piano, accompagné de Claire Lavandier (Chant), Michel Aumont
(Clarinettes), Deborah Walker (Violoncelle), et Mathieu Calleja (Batterie).
Le Miracle des loups que Raymond Bernard réalisa pour la Société
Française d'Edition de Romans Historiques Filmés, est une super-production qui
bénéficia d'une très nombreuse figuration (un bataillon de l'armée française fut
mise à la disposition du réalisateur aux pieds des remparts de Carcassonne) et
de décors somptueux et exceptionnels. Elle fut tournée en studio et en
extérieurs au château de Pierrefonds et dans la Cité de Carcassonne. Le film
fut projeté à l'occasion d'un gala exceptionnel, le 13 novembre 1924 à l'Opéra
de Paris en présence du président de la République de l'époque, Gaston
Doumergue. C'est la première fois que le cinema pénétrait dans cette enceinte
mythique, le consacrant par là-même au rang d'oeuvre d'art. le film devient le
plus gros succès public et critique de l'année.
Entreprise il y a dix ans, la restauration de la version intégrale du film de
1924 a été un projet de restauration d'envergure, mobilisant une multitude de
savoirs faire. Il a été possible grâce à la mise en place d'une collaboration
scientifique et technique des Archives françaises du film du CNC avec la
Cinémathèque Gaumont, et le laboratoire Centrimage (Laboratoires Neyrac Films -
Cinarchives, aujourd'hui Éclair Group), chargé des travaux de restauration
numérique et du tirage de la copie teintée.
En
savoir plus sur la restauration
Le Miracle des loups de Raymond Bernard avec Charles Dullin,
Yvonne Sergyl, Romuald Joubé 1924 / France / 2h10 / 35mm Ayant droit
Gaumont Festival d'Anères |
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31/03/2013
'Oflag XVII A - tournage clandestin derrière les barbelés' sur France 5 |
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Ce dimanche 31 mars 2013 sera diffusé, sur France 5, le documentaire de Philippe Tourancheau : Oflag XVII A, tournage clandestin derrière les barbelés. Ce documentaire présente des images exceptionnelles du film Sous le manteau, tourné clandestinement par les prisonniers de l'Oflag XVII A. Certains avaient réussi à faire rentrer dans le camp une caméra et de la pellicule. Les images témoignant des conditions de vie des détenus sont à l'encontre des messages diffusés par les films de propagande. Ce film n'a rien de commun avec les autres films évoquant la captivité. Malgré l'évocation de situation difficile, le film Sous le manteau reste un beau témoignage de vie et de survie. |
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06/03/2013 -
Rétrospective Albert Capellani (1874-1931) |
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Du 6 au 24 mars 2013, La Cinémathèque française consacrera une rétrospective exceptionnelle de l'oeuvre d'Albert Capellani. Elle mettra en valeur les nombreuses adaptations littéraires qui constituent sa filmographie : Les Misérables, Quatre-vingt-treize, Germinal, L'Assommoir, Le Chevalier de Maison rouge,. et donnera l'occasion de s'interroger sur les relations entre le cinéma s'ébauchant comme moyen d'expression nouveau au début du XXe siècle et l'art romanesque du XIXe siècle. Plusieurs ciné-concerts seront programmés.
À l'occasion de cette rétrospective, la Cinémathèque invite la revue 1895 le samedi 16 mars. À la suite de la projection, à 15 h, de Notre-Dame de Paris (1911) et d'Albert Capellani, des deux côtés de l'Atlantique (2012), rencontre avec Hubert Niogret, réalisateur de ce documentaire, Béatrice de Pastre directrice des collections des Archives françaises du film du CNC et Lucien Logette critique et directeur de la revue Jeune cinéma. Animée par les responsables du numéro de 1895 consacré à Albert Capellani, Jean A. Gili, historien du cinéma, et Éric Le Roy, président de la Fédération Internationale des Archives du Film. Films restaurés par les Archives françaises du film du CNC Cinémathèque française |
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16/11/2012
Klonaris/Thomadaki : Infinite Revolution |
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Le 16 novembre 2012, la BnF organise une manifestation, en partenariat avec les Archives françaises du film du CNC, consacrée à Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, duo artistique marquant qui depuis les années 70 développe un travail transgressif, transculturel et trans-genres. Différentes projections révèleront une oeuvre hors du commun, qui mêle supports et disciplines pour conjuguer mythes réactualisés et préoccupations sociopolitiques contemporaines.
Cet événement rendra visible pour la première fois le fonds d'archives Klonaris/Thomadaki constitué par la BnF en collaboration avec les artistes. Apparues sur la scène artistique post-68, les deux artistes ont croisé en pionnières les arts plastiques, le cinéma et l'art numérique, à une époque où les cloisonnements étaient bien plus tenaces qu'aujourd'hui. D'une pratique théâtrale très expérimentale à Athènes, elles sont passées au milieu des années 1970, à Paris, au cinéma qu'elles ont appelé "corporel". Nourries de pensée critique (psychanalyse, philosophie, sociologie, pensée féministe...), elles ont porté la revendication d'une "féminité radicale" et questionné la frontière entre les sexes. Dès les années 80 et avant l'éclosion du mouvement "queer", leur oeuvre multiforme se penche sur le genre et l'intersexualité. Les motifs-clés de leurs grands cycles sont l'hermaphrodite, l'ange, le féminin comme "inquiétante étrangeté", le "monstre".
Double autoportrait © Klonaris/Thomadaki |
Une oeuvre constituée en patrimoine
Dès le début des années 2000, les Archives françaises du film du CNC ont distingué l'oeuvre cinématographique expérimentale de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki en procédant à la restauration en film 35 mm de trois de leurs films initialement réalisés sur pellicule Super 8. La dernière en date de ces restaurations sera au programme de l'événement "Klonaris/Thomadaki : Infinite Revolution". Progressivement, le fonds Klonaris/Thomadaki de la BnF vise à documenter quatre décennies de travail des deux artistes, représenté dans de hauts lieux de l'art et du cinéma.
Vendredi 16 novembre 2012, 17h15 et 18h45 Bibliothèque nationale de France - site François Mitterrand, hall Est Grand auditorium, accès gratuit
Programme (pdf) |
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21/05/2012 -
Exposition sur l'Algérie au Musée de l'Armée |
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L'exposition « ALGERIE, 1830-1962, avec Jacques Ferrandez », vient d'ouvrir au Musée de l'Armée (Hôtel des Invalides) et ce jusqu'au 29 juillet 2012. Elle fait écho au 50e anniversaire des Accords d'Evian qui permirent à l'Algérie d'accéder à son indépendance. S'appuyant sur les albums de Jacques Fernandez qui retracent l'histoire de l'Algérie de 1830 au début des années 1960, la scénographie permet de croiser plusieurs univers visuels emblématiques des rapports complexes entretenus d'un rivage à l'autre de la Méditerranée. Peinture d'histoire, oeuvres d'inspiration orientaliste, films documentaires, amateurs d'actualité ou de propagande y dialoguent avec pertinence.
Une partie des films qui illustrent cette exposition proviennent des collections des Archives françaises du film du CNC et font partie du corpus évoqué dans la dernière lettre d'information parue le 15 mai dernier.
Un mini site est consacré à l'exposition : http://www.invalides.org/ExpositionAlgerie/
Ensemble thématique Algérie
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26/03/2012
Sortie DVD : Jacques-Bernard Brunius |
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Doriane Films édite « Brunius un cinéaste surréaliste », un DVD réunissant quatre films de Jacques-Bernard Brunius, dont trois ont été restaurés par les Archives françaises du film du CNC, avec de nombreux bonus et un livret illustré de 36 pages.
Gentleman surréaliste, cinéaste et poète, Brunius est connu pour son film Violons d'Ingres, hommage aux inventeurs du dimanche. Ce DVD nous fait découvrir ses documentaires du début des années trente. Célébration de l'invention humaine, plaidoyer pour la liberté de dire et de faire, ces films artistiques, drôles et émouvants, se tiennent à mi-chemin entre la science et la poésie, entre la technique et l'insolite. Ils sont à l'image du cinéma novateur du début de cette période.
C'est ainsi que l'on pourra voir et revoir :
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Autour d'une évasion Film dédié à la mémoire d'Albert Londres- 1931 - fiction, noir et blanc - 65 minutes - restauration CNC-AFF Dieudonné, ancien bagnard, témoigne du quotidien des prisonniers en Guyane. Après la condamnation au bagne, l'exclusion de la société et l'infernale traversée sur "La Martinière", les bagnards débarquent à Saint-Laurent-du-Maroni. Dieudonné raconte l'évasion d'un prisonnier médecin : la descente des rapides, la recherche de l'or, son installation en Guyane brésilienne et le "rachat de ses fautes" par la pratique de la médecine auprès de la population. |
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Violons d'Ingres Hommage aux adultes restés fidèles aux "rêveries de l'enfance", à travers quelques-uns des plus étonnants représentants de ce que Dubuffet appellera l'art brut. Entre autres mérites, c'est Brunius qui a fait découvrir le "Palais idéal" du Facteur Cheval aux surréalistes dont André Breton. 1937 - Court métrage documentaire, noir et blanc - 30 minutes
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Records 37 Documentaire artistique sur l'idée du record humain. Depuis l'origine l'Homme imagine et innove, créant des techniques qui elles-mêmes permettent d'autres découvertes et d'autres inventions. Poèmes chantés de Paul Valéry. 1937 - Court métrage documentaire, noir et blanc - 28 minutes - restauration CNC-AFF
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Sources noires Documentaire artistique sur l'industrie pétrolière - 1937 - noir et blanc, sonore - 38 minutes - restauration CNC-AFF
A noter, parmi les bonus, Le Palais Idéal, un court-métrage de 1958 d'Ado Kyrou sur un texte de Ferdinand Cheval et la captation d'une Rencontre autour de Brunius au Lux, scène nationale de Valence, en octobre 2010. |
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13/01/2012 -
Conférence de Thierry Lefebvre sur Comandon |
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Filmer la vie : le cinéma de Jean Comandon, et ciné concert avec Jean-Charles Gandrille (piano) et David Galoustov (violon) à 14h30 à la Cinémathèque française.
Pionnier du cinéma scientifique français au service duquel il s'engagea dès 1909, le Dr Jean Comandon (1877-1970) travailla tour à tour pour le compte de Pathé, de Albert Kahn puis de l'Institut Pasteur, tout en dirigeant, à partir de 1920, le service de photographie et cinématographie techniques de l'Office national des recherches scientifiques, industrielles et des inventions (ONRSII), ancêtre du CNRS. Pendant quatre décennies, il ne cessa d'améliorer, avec le concours de son collègue et ami Pierre de Fonbrune (1901-1963), les techniques d'exploration du vivant. Ils développèrent des systèmes de prise de vues microcinématographiques, de micromanipulation, de prise de vues image par image (pour filmer, entre autres, la croissance des végétaux), etc., qui seront présentés par Thierry Lefebvre. Leur influence, en particulier sur l'avant-garde des années 20, sera également évoquée. |
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Les Archives françaises du film du CNC présenteront le
chantier de recherche et de restauration mis en oeuvre pour la restitution de
quelque 300 films de Comandon. Il a permis de faire émerger un corpus unique au
monde, essentiel pour la compréhension de ce cinéma de l'innovation.
www.cinematheque.fr
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21/12/2011
Les Archives françaises du film du CNC participent au « jour le plus Court »
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Les collections des Archives françaises du film du CNC sont à l'honneur à l'occasion de cette première édition du jour le plus Court :
Au CNC, qui ouvre ses portes au grand public pour la première fois de son histoire :
- 10h-11h : Ciné-concert Autour des pionniers de l'animation au: un programme de 10 films d'animation muets avec accompagnement musical par le pianiste Jacques Cambra.
- 11h30-13h & 14h30-16h : programme de 5 documentaires restaurés par les Archives françaises du film
- 17h-17h15 Programme de 3 courts métrages muets de Georges Méliès avec accompagnement musical par le pianiste Jacques Cambra.
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Au Studio de l'Opéra Bastille à 20h : programme de 7 courts métrages muets fantastiques avec accompagnement musical par 4 musiciens du Conservatoire supérieur de musique de jazz.
A la Gare Montparnasse toute la journée : programme de 3 courts métrages muets de Georges Méliès
Carré rose à la Cinémathèque de Grenoble à 21h30 : programme de films érotiques réalisés entre 1899 et 1907
Diffusion sur les sites Le jour le plus court & CNC : programme de 5 courts métrages numérisés par les Archives françaises du film du CNC voir la programmation site le jour le plus Court www.cnc-webtv.fr Cinémathèque de Grenoble |
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15/10/2011 -
Le cinéma au service de la chimie... |
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À l'occasion de la Fête de la Science et de l'Année internationale de la chimie, quelques incunables du cinéma scientifique réalisés par le Dr Jean Comandon, spécialement restaurés par les Archives françaises du film du CNC, seront projetés, le samedi 15 octobre à 14h30, dans l'amphithéâtre Buffon de l'université Paris Diderot. Entre autres surprises : un film sur les urées complexes conçu en 1924 par Ernest Fourneau et Jacques Tréfouël, un film de Jules-Louis Breton sur la céruse, et un film de Jean Perrin sur le mouvement brownien.
La séance sera animée par Thierry Lefebvre et les films seront commentés par Olivier Lafont, Laurence Lestel et Jacques Malthête. |
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Un poison professionnel : la céruse ©
CNRS, restauration CNC-AFF
Films projetés (cliquer sur les titres
pour consulter les notices) :
- Mouvement brownien et les molécules (ONRSI,
1921) - Un poison professionnel : la céruse (ONRSI,
1923) - Recherches en chimiothérapie dans le domaine des urées
complexes (ONRSI, 1924) - Transformation photochimique du phosphore, évolution
colloïdale (Institut Pasteur, 1932) - Formation de cristaux aux dépens d'un précipité
amorphe (Institut Pasteur,1937)
Amphithéâtre Buffon, Université Paris
Diderot, 15 rue Hélène Brion, 75013 Paris (Métro : ligne 14 ou RER C).
Entrée libre.
 Programme de l'université Paris
Diderot - Paris 7 |
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14/10/2011
Diffusion de films de l'ONRSI au CNAM et à Meudon |
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A l'occasion de la parution de l'ouvrage Rêves de savants. Etonnantes inventions de l'entre deux guerres (Denis Guthleben, Armand Colin, Paris, 2011) le CNAM a organisé, le 6 octobre 2011, une rencontre avec l'auteur. Cette conférence a été illustrée par la projection de sept films rares et inédits, de l'ONRSI (Office national des recherches scientifiques et des inventions) réalisés sous la direction de Jean Comandon et restaurés par les Archives françaises du film du CNC. Ces films ont surpris, étonné et amusé... Ils sont désormais diffusés dans "la tour de l'église" du 6 au 16 octobre 2011 dans le cadre de l'exposition permanente au Musée des Arts et Métiers. Musée des Arts et Métiers 60 rue Réaumur Paris IIIe
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La Machine à laver la vaisselle ©
CNRS, restauration CNC-AFF
Ils seront de nouveau présentés le vendredi 14 octobre
2011, à 20h, à l'occasion de la fête des sciences : la mairie de Meudon organise
une soirée débat animée par Aurélie Luneau de France Culture en présence de
Denis Guthleben. Des chercheurs contemporains commenteront les films et
échangeront sur leur appréhension des sujets mis en images par rapport à leur
propre démarche scientifique. 15 boulevard des Nations-Unies
92190 Meudon CNRS Images |
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07/06/2011 -
Festival d'Annecy : Fignolés main / Hand polished |
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Fignolés main est un programme conçu par les Archives françaises du film du CNC à partir de leurs collections de films et en collaboration avec l'AFCA (Association française du cinéma d'animation) et de CITIA (Cité de l'image en mouvement).
Les réalisateurs de films d'animation s'intéressèrent très tôt au film publicitaire, genre générant une source de revenus aussi régulière que substantielle. Il constituait également un laboratoire où diverses techniques pouvaient être testées. Après la seconde guerre mondiale, la production du cinéma en France y trouva un débouché d'autant plus important que le marché de la fiction était envahi par les productions américaines. La publicité se trouvait protégée, au niveau national, par la demande des marques françaises.
Fignolés main présente ainsi un panorama de cette production dans ce domaine si particulier de la publicité où l'humour et l'invention font bon ménage. |
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17/05/2011
Hommage à Michel Boschet, artisan du 7e Art Bis, au cinéma Le Denfert (Paris) |
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L'Afca rend hommage à Michel Boschet en présence de quelques-uns de ses anciens collaborateurs et amis, au cinéma Le Denfert, lors d'une séance animée par Jean-Baptiste Garnero, chargé d'études documentaires aux Archives françaises du film du CNC.
Michel Boschet, cofondateur de la société de production Les Films Martin-Boschet avec André Martin (1925-1994), est décédé le 29 novembre 2010 à Lorgues, à l'orée de sa quatre-vingt-quatrième année. |
Patamorphose © FRL productions
Ensemble ils réalisèrent des courts métrages ainsi que deux émissions de télévision sur l'animation, et Michel Boschet signa de nombreux films publicitaires, éducatifs et scientifiques. Ils menèrent aussi une action importante de défense de l'animation, organisant à Cannes les premières rencontres du cinéma d'animation en 1956 et 1958. Ils ont participé à la fondation de l'Afca, aux côtés, entre autres, de Raymond Maillet et de Paul Grimault. Michel Boschet s'est longtemps impliqué dans la vie de l'association, siégeant au sein de son Conseil d'administration (jusqu'en 1997), où il a notamment assuré le rôle de président à la fin des années 1970. programme de la soirée site de l'Afca la programmation des AFF |
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17/05/2011 -
Les Archives françaises du film au Festival de Cannes |
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La sélection de Cannes Classic's, consacrée au patrimoine cinématographique, a retenu la proposition des Archives françaises du film en inscrivant, dans sa programmation, le film de Victor Trivas, No man's land. Réalisée en 1931, cette oeuvre méconnue est emblématique, à plus d'un titre, de l'époque qui l'a vue naître tout en rencontrant des échos contemporains. Emblématique du courant pacifiste qui traverse l'entre-deux-guerres européenne, elle est porteuse des aspirations de communication et de fraternité entre les peuples de toute une génération. Elle témoigne aussi de l'innovation technologique qui bouleverse l'écriture cinématographique en ce début des années 1930 : le son. Loin de laisser aux dialogues la conduite du récit, Trivas confie à Hanns Eisler (qui signa plus de vingt ans plus tard la partition de Nuit et brouillard) la composition d'une bande musicale qui porte la dramaturgie en prenant à son compte l'évolution psychologique du groupe de personnages et en créant un environnement sonore qui rend la guerre palpable tout au long du film. Cet exploit n'avait pas échappé aux premiers spectateurs et il nous permet aujourd'hui de mesurer les bouleversements qu'apporte les mutations technologiques à l'art cinématographique. C'est donc une oeuvre attachante que les spectateurs cannois pourront découvrir, accompagnée d'une nouvelle restauration de la bande son. |
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No man's land, Victor Trivas © DR, restauration AFF-CNC
Les Archives françaises du film du CNC seront également présentes lors de la cérémonie d'ouverture du festival puisqu'elles ont techniquement contribué à la restauration de la copie coloriée au pinceau du Voyage dans la lune de Georges Méliès qui aura les honneurs des premières minutes du Festival. |
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24/02/2011
Ave Peplum ! - 5e édition du festival Zoom arrière |
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Proposant chaque année une thématique spécifique, la
Cinémathèque de Toulouse convoque à l'occasion de Zoom arrière
des trésors issus des collections des plus grandes institutions patrimoniales
qui viennent enchanter les chercheurs, le grand public mais aussi les plus
jeunes car le festival n'oublie jamais de réserver un de ses volets au jeune
public sous forme de programmes spéciaux et d'ateliers.
C'est à un genre
apparu dès les premières années de l'histoire du cinéma que la Cinémathèque rend
hommage cette année : le péplum. La représentation de l'Antiquité, des grandes
fresques bibliques aux aventures tragiques de Cléopâtre en passant par la mise
en images des douze travaux d'Hercule, est l'occasion de revenir sur les plus
beaux décors et costumes de l'histoire du cinéma et de retrouver des scènes
devenus mythiques. |
Affiche de Zoom Arrière
Le programme des Archives françaises du film du CNC, présenté le 24 février, propose une sélection des premières images constitutives du genre avec, entre autre, la mise en scène en 1898 par la société Lumière d'une passion du Christ, L'Enfant prodigue de George Berr produit par le Film d'Art et une Cléopâtre, "hybride", constitué par Pathé frères en 1914, à partir du film réalisé par Andréani en 1910 pour concurencer les productions italiennes et assurer la présence de la firme sur le marché sud-américain. La Cinémathèque de Toulouse La programmation des Archives françaises du film |
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17/02/2011 -
Voyage autour du monde avec les opérateurs Lumière de 1895 à 1904 |
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Passeurs d'images ont organisé une projection de films Lumière au Café des Images à Hérouville Saint-Clair, le jeudi 17 février 2011.
Cette séance exceptionnelle, commentée par les Archives françaises du film du CNC, avait réuni de nombreux films Lumière sur le thème Cinéma et altérité, représentations de l'autre au cinéma.
La projection d'un film Lumière n'excède pas quarante secondes, et pourtant elle n'en est pas moins une invitation à la découverte de l'autre, autre que les opérateurs se sont attachés à fixer sur cette bande de celluloïd de 35 mm de large et de 17 mètres de long. En effet ces premiers "reporters" s'apppliquaient à représenter la vie quotidienne des populations des pays qu'ils visitaient. C'est pourquoi le catalogue abonde en vues représentant rues, passants et moyens de locomotion divers des métropoles lointaines. Certains opérateurs, comme Gabriel Veyre par exemple, ont aussi cherché à montrer les moeurs et les modes de vie en essayant de se dégager de tout attrait exotique. |
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Le Village de Namo : panorama pris d'une chaise à porteurs (1900) © Association frères Lumière |
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02/12/2010
9es sommets du cinéma d'animation de Montréal |
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Les Archives françaises du film du CNC présentent, en
collaboration avec l'AFCA (Association française du cinéma d'animation) et la
CITIA (Cité de l'image en mouvement) une programmation dans le cadre des 9es
Sommets du cinéma d'animation de Montréal du 2 au 5 décembre 2010. Composé de
courts métrages restaurés et conservés à Bois d'Arcy ce programme intitulé «
Fignolés main », retrace une histoire du film publicitaire en France de 1910 à
1970.
Les réalisateurs de films d'animation s'intéressèrent très tôt au
film publicitaire, genre générant une source de revenus aussi régulière que
substantielle. Il constituait également un laboratoire où diverses techniques
pouvaient être testées. Après la seconde guerre mondiale, la production du
cinéma en France y trouva un débouché d'autant plus important que le marché de
la fiction était envahi par les productions américaines. La publicité se
trouvait protégée, au niveau national, par la demande des marques
françaises.
« Fignolés main » présente ainsi un panorama de cette
production dans ce domaine si particulier de la publicité où l'humour et
l'invention font bon ménage.
Programme Fignolés main
Affiche des 9es sommets du cinéma d'animation de Montréal
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19/11/2010 -
Exposition Le Serment de Bamako (Meudon) |
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Dans le cadre du Mois du film documentaire, le Petit Cinéma
de Meudon, en partenariat avec la ville de Meudon et le Centre d'art et culture,
rend hommage à l'amitié et à l'aventure africaine que partagèrent Jean Rouch,
Pierre Ponty et Jean Sauvy avec l'exposition le Serment de Bamako.
Au cours de trois journées exceptionnelles, cet événement propose de
remonter aux sources de la vocation de Jean Rouch, ethnographe et réalisateur
disparu en 2004 : la descente en 1946 du fleuve Niger en pirogue avec ses deux
amis Pierre Ponty et Jean Sauvy, habitants de Meudon de longue date. C'est là
que Rouch allait nouer les liens qui l'attachèrent si irrémédiablement à
l'Afrique.
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Bataille sur le grand fleuve © CNRS/CFE
C'est l'occasion de rappeler le travail des Archives françaises du film du CNC autour de l'oeuvre de Jean Rouch et la restauration de ses films comme Bataille sur le grand fleuve projeté dimanche 21 novembre à Meudon. Travail en partie présenté dans la publication Découvrir les films de Jean Rouch, collecte d'archives, inventaire et partage.
Petit Cinéma de Meudon |
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09/11/2010
9e festival du film de Compiègne « Années 30, années d'illusion » |
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05/11/2010 -
8e édition du festival des cinémas d'Afrique du Pays d'Apt |
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Les Archives françaises du film du CNC participent à la 8e édition du festival d'Apt avec un programme intitulé «le Regard colonial», constitué de quatre films restaurés par leurs soins :
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L' Amitié noire, François Villiers, 1946, France, 19mn
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Chez les Watuzzis, 1920, France, 4mn
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Fétichisme, René Moreau, 1930, France, 5mn
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Le Char des dieux, Alfred Chaumel, 1946, France, 23mn
Samedi 6 novembre, 10h30, et dimanche 7 novembre, 16h.
Les 8 et 9 novembre, le Service accès, valorisation et enrichissement des collections des Archives, présente des films d'archives de l'époque coloniale lors d'une projection destinée aux lycéens. Ce programme, « Films coloniaux », a été élaboré avec des professeurs d'histoire et Jean-Pierre Daniel, réalisateur et ancien directeur de l'Alhambra à Marseille. Il sera proposé à la Cité scolaire et au Cinémovida.
www.africapt-festival.fr/
La programmation des Archives françaises du film du CNC |
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23/10/2010
Fête de la science avec le Docteur Comandon |
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Le Docteur Jean Comandon (1877-1970) est considéré, à l'instar d'Étienne Jules Marey, comme un pionnier du cinéma scientifique. Il débuta sa carrière en 1908 à l'hôpital Saint-Louis, avant de travailler pour le compte de Pathé, d'Albert Kahn, de l'Institut Pasteur et du CNRS. Près des trois-quarts de ses quelque 400 films ont été retrouvés, identifiés et récemment restaurés par les Archives françaises du film du CNC.
Dans le cadre de la Fête de la science, l'équipe des Archives françaises du film et les enseignants du master Journalisme Scientifique de l'université Paris-Diderot ont présenté quelques joyaux de cette oeuvre exceptionnelle, en les replaçant dans leur contexte.
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© Institut Pasteur / Restauration AFF-CNC
Films présentés :
- Caryocinèse de cellules mères d'hématies de triton, Jean Comandon, Pierre de Fonbrune & Justin Jolly, 1934, 10mn
Les différentes phases de la caryocinèse de cellules mères d'hématies de triton sont examinées au microscope. Les vues, prises en accéléré, sont accompagnées de dessins explicatifs.
- Micro-opérations sur des hématies de grenouille parasitées par une hémogrégarine (Lankesterella). Observations sur l'hémolyse, Jean Comandon & Pierre de Fonbrune, 1932, 8mn
Provoquées par des micro-opérations sur des hématies de grenouille parasitées par l'hémogrégarine lankesterella, différentes hémolyses sont observées au microscope et à l'ultramicroscope. A l'aide d'un micromanipulateur pneumatique, elles sont déclenchées par une micro-aiguille capable de transpercer une hématie, par un choc électrique de haute fréquence transmis par une micro-électrode, et par de la saponine conduite par une anse de verre microscopique.
- Substitution du noyau chez une amibe (Amoeba sphaeronucleus), Jean Comandon & Pierre de Fonbrune, 1939, 13mn
Des instruments microscopiques permettent d'extraire le noyau d'une amibe pour le greffer dans une deuxième qui, pourvue de ce nouveau noyau, est capable de se reproduire par caryocinèse.
- Technique de micromanipulation (appareils P. de Fonbrune), Jean Comandon & Pierre de Fonbrune, 1938, 16mn
La microforge et le micromanipulateur, mis au point par Pierre de Fonbrune, sont présentés dans le détail. La microforge confectionne les micro-instruments et micro-accessoires à partir de fines tiges de verres, sous le contrôle d'un microscope. L'appareil se compose d'un foyer constitué d'un filament de platine chauffé électriquement et de deux tuyères pouvant souffler de l'air froid. Le micromanipulateur pneumatique permet de manoeuvrer les micro-instruments dans une chambre à huile contenant la préparation microscopique. Souple et précis, l'appareil est particulièrement adapté à la microcinématographie. |
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15/10/2010 -
Jacques-Bernard Brunius et le Facteur Cheval au lux Scène nationale de Valence |
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Vendredi 15 et samedi 16 octobre 2010, le lux, Scène
nationale de Valence, a proposé, en collaboration avec le Palais Idéal du
Facteur Cheval et les Archives françaises du film du CNC, une rencontre autour
de Jacques-Bernard Brunius et du Palais Idéal.
Les multiples facettes du talent de Jacques-Bernard
Brunius sont à découvrir grâce aux films interprétés ou réalisés par Brunius
comme Autour d'une évasion, Records 37 et Sources
noires, tous restaurés par les Archives françaises du film. Ce
parcours constitua, au-delà du dévoilement d'une oeuvre, la découverte d'une
période de l'histoire des arts et d'une région, la Drôme. En effet une visite
guidée du Palais Idéal du Facteur Cheval que Brunius fit découvrir à ses amis
surréalistes était également au programme de cette manifestation.
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Le Palais Idéal du Facteur Cheval, photographie de Denise Bellon (1938) © Les Films de l'Equinoxe |
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16/09/2010
Publication : revue BREF - le magazine du court-métrage |
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Dans le cadre de ses missions de valorisation du patrimoine cinématographique, les Archives françaises du film du CNC et l'Agence du court métrage - éditeur de la revue "Bref" (revue de cinéma consacrée aux courts métrages) - ont souhaité (en accord avec la Femis) éditer un film de Guy Cavagnac, Tours 1959, produit en 1959 par l'IDHEC à l'occasion des Vèmes journées internationales du film de court-métrage à Tours, dans le supplément DVD de la revue (n° 94/sept-oct 2010).
Ce documentaire de 16 minutes est l'occasion de revivre l'une des riches éditions du festival où se côtoyaient personnalités du monde cinématographique et littéraire et où les délibérations du jury étaient aussi tranchées que les réactions du public à l'annonce des résultats.
Un témoignage cinématographique qu'il eut été dommage de ne pas faire partager. |
Tours 1959 © Fémis |
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05/06/2010 -
Evénement Jean Comandon à la Cité des sciences et de l'industrie |
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Les 5 et 6 juin 2010, la Cité des sciences et de l'industrie organisa un week-end spécial «Jean Comandon, cinéaste de l'invisible», en partenariat avec les Archives françaises du film du CNC.
Le docteur Jean Comandon (1877-1970) crée, en 1908, un service de cinématographie scientifique au sein de la société Pathé Frères. Il y développe, entre autres, l'utilisation de l'ultramicroscope qui, couplé à une caméra, permet de rendre visible l'infiniment petit et de restituer la vie intime des cellules. Ses travaux concernent un grand nombre de domaines médicaux, de la microphysique aux techniques chirurgicales en passant par la physiologie, la bactériologie, les maladies nerveuses et l'hygiène sociale.
Photogrammes de films de Jean Comandon : en haut, de gauche à droite : Spirochaeta gallinarum, Germination du pollen en bas, de gauche à droite : L'Escargot, La Cristallisation
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Sa filmographie compte près de 400 films dont la plupart ont été longtemps considérés comme perdus. Aujourd'hui, les Archives françaises du film du CNC ont retrouvé et identifié près de 70 % d'entre eux grâce aux investigations dans les différentes collections conservées aux Archives françaises du film , dont celles de la Cinémathèque française, et aux recherches documentaires menées à la Fondation Pathé, au musée Albert Kahn et à l'Institut Pasteur, qui ont donné libre accès aux archives papier de Comandon. La plupart de ces films retrouvés ont été restaurés à partir des négatifs d'origine, parfois complétés par des intertitres retrouvés dans des copies, d'autres ont été reconstitués à partir de la documentation rassemblée. Le site internet des Archives françaises du film présente la totalité des fiches documentaires de ce corpus exceptionnel et, à terme, les films restaurés seront consultables dans l'emprise du CNC à la BnF et à Bois d'Arcy.
Musiciens : Jean-Charles Gandrille, Benoît Boivin et David Galoustov.
Samedi 5 juin :
- 11h : Les techniques de micromanipulations
- 12h : Les secrets du cristal
- 14h30 : Les spirochètes et la caryocinèse des cellules
- 15h30 : Du champ de foire au laboratoire : un nouvel espace pour le cinéma, conférence de Thierry Lefebvre
- 17h : Jean Comandon pionnier du cinéma scientifique
Dimanche 6 juin :
- 14h30 : Plantes en mouvement *
- 15h30 : La vie cachée des étangs ou de l'invisible au visible *
- 16h30 : De la science à l'esthétique *
- 17h30 : La propagande hygiéniste par l'image *
* ciné-concert www.universcience.fr |
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22/05/2010
Soirée 'A la cour d'Henri III' au Château royal de Blois |
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Dans le cadre de l'exposition "Fêtes et crimes à la Renaissance, la Cour d'Henri III", le Château royal de Blois a programmé, le samedi 22 mai 2010, une soirée consacrée à la représentation du règne d'Henri III au cinéma en partenariat avec les Archives françaises du film du CNC et avec la collaboration des Rendez-vous de l'histoire et de l'association Ciné'Fil.
Cette soirée a débuté par une conférence sur la société Le Film d'art, productrice du célèbre Assassinat du duc de Guise de Le Bargy et Calmettes et pionnière dans sa volonté de trouver de nouvelles formes esthétiques au cinéma en ces années 19108-1910, donnée par Alain Carou, historien du cinéma et conservateur au département de l'audiovisuel de la BnF. Les Archives françaises du film ont présenté la restauration faite pour l'occasion de l'adaptation du roman d'Alexandre Dumas, La Dame de Monsoreau par Emile Chautard.
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La Dame de Monsoreau, Émile Chautard © Collection CNC-AFF
Ces interventions ont été suivies par la projection des films : L'Assassinat du duc de Guise (André Calmettes et Charles Le Bargy, Le Film d'Art,1908) et La Dame de Monsoreau (Emile Chautard, Eclair, 1913). Ils ont été accompagnés au piano par Pierre Mancinelli. |
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14/05/2010 -
'Au Petit Bonheur' de Marcel L'Herbier à Cannes |
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Cannes Classics, créé en 2004, accompagne les oeuvres contemporaines de la sélection officielle par un programme de films retrouvés ou restaurés, lors de leur ressortie en salle ou en DVD. Dans ce cadre, les Archives françaises du film du CNC présenteront, le 14 mai, une restauration du film de Marcel L'Herbier : Au Petit Bonheur.
Cette restauration a été menée en collaboration avec Studio Canal, l'ayant droit producteur. Un marron argentique a été réalisé à partir du négatif nitrate. La correction des défauts (rayures, poussières, instabilité...) a été effectuée par le laboratoire Scanlab à la demande de StudioCanal. C'est cette version numérique qui sera présentée à Cannes Classics. Par la suite, les Archives françaises du film procéderont à un retour sur pellicule argentique de cette restauration afin d'en permettre une large diffusion sur les écrans et d'en assurer la conservation.
Ce travail est représentatif des collaborations qui s'établissent aujourd'hui entre les ayants droit et les Archives françaises du film du CNC, permettant la restitution au public de pans entiers du patrimoine cinématographique français. |
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Au Petit bonheur de Marcel
L'Herbier © Restauration Studio Canal/CNC-AFF
Tourné en 1946, ce film fait découvrir une autre facette du
talent de Marcel L'Herbier. Celui-ci, bien connu pour ces réalisations à
l'époque du cinéma muet telles que L'Inhumaine ou L'Argent,
s'est plu aussi à tourner des films de comédie dont Au Petit Bonheur est un parfait exemple. A
découvrir absolument. |
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03/05/2010
Documentaire d'Anne Wiazemsky sur Danielle Darrieux, avec des images des Archives |
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Les chaines du groupe France Télévision rediffuse régulièrement Danielle Darrieux, une vie de cinéma. Ce documentaire, produit par Entracte Productions, a été écrit et réalisé par Anne Wiazemsky, en 2007, à l'occasion des 90 ans de l'actrice.
Danielle Darrieux n'aime pas parler d'elle et refuse tout entretien avec la télévision. Anne Wiazemsky réalise son portrait au travers des témoignages de celles et ceux qui ont travaillé avec elle et par l'intermédiaire de nombreux extraits de films. Vers la fin du tournage, elle accepte enfin de recevoir la réalisatrice. C'est avec elle qu'elle visionnera ces images oubliées d'un film qui ne se fit pas. En effet, le tournage de Coup de foudre, de son époux Henri Decoin, commencé à Megève en avril 1940, est interrompu par l'invasion allemande. Seuls subsistent quelques rushes, conservés aux Archives françaises du film du CNC. |
Danielle Darrieux dans Coup de foudre |
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14/04/2010 -
Démonstration de la technique de l'écran d'épingles au Forum des Images |
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Dans le cadre de la thématique « Cinéma
d'animation » et faisant suite à la carte blanche qui lui est réservée le
mardi 13 avril, Jacques Drouin animera un « atelier de
maître » sur la technique de l'écran d'épingles, le mercredi 14 avril à
19h30 au Forum des images.
Cette technique d'animation, expérimentée
dans les années 1930 par Alexandre Alexeïeff, consiste à
composer des images en jouant sur la position de têtes d'épingles et sur la
lumière qui les éclaire. Jacques Drouin découvrit en 1967 l'écran d'épingles
d'Alexandre Alexeïeff et Claire Parker. Il l'utilisa en 1974 pour Trois
exercices sur l'écran d'épingles d'Alexeïeff. Puis, en 1976, il réalisa
Le Paysagiste qui obtint pas moins de dix-huit prix internationaux.
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Ecran de cure-dents conservé aux Archives françaises du film
Cet atelier sera l'occasion de transmettre cette technique aux jeunes réalisateurs d'animation d'aujourd'hui en utilisant le dernier écran d'épingles construit par Alexeïeff et Parker, conservé par l'association Cinédoc Paris Films Coop, et un petit écran pédagogique en cure-dents conservé par les Archives françaises du film du CNC.
Rappelons qu'en 2007, Jacques Drouin, à la demande du CNC, a restauré les écrans d'épingles d'Alexeïeff, notamment celui, déposé par les Archives françaises du film à la Cinémathèque française, que l'on peut admirer aujourd'hui dans l'exposition permanente « Passion cinéma ».
En savoir plus sur Jacques Drouin
www.forumdesimages.fr |
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09/02/2010
Séances trimestrielles au LUX, scène nationale de Valence |
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Les Archives françaises du film du CNC organisent, chaque trimestre, en collaboration avec le LUX, scène nationale de Valence et l'école européenne d'animation La Poudrière, des projections consacrées au cinéma d'animation. Elles rassemblent des élèves de La Poudrière (1ère et 2ème année), des anciens élèves et le grand public. Ces séances sont l'occasion, certes, de découvrir les riches collections des Archives françaises du film mais aussi d'échanges entre Jean-Baptiste Garnero, du Service Accès, Valorisation et Enrichissement des Archives, qui anime les séances et ce public exigeant dont les centres d'intérêt concernent à la fois des questions d'ordres historique et esthétique, ou encore le travail de restauration effectué sur les films. La séance du 9 février dernier, "Comiques et absurdes", déclinait cette thématique selon plusieurs facettes et approches à travers treize films traversant presque 70 ans de production cinématographique : pantomines, scènes à trucs, burlesques, films inattendus excentriques qui confirment que la satire est indémodable et le genre burlesque universel. Prochaine séance en avril 2010. |
Michel Boschet dans Les Astronautes © Argos films |
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14/01/2010 -
Vers la création des Archives audiovisuelles jordaniennes |
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Des représentants des Archives françaises du film du CNC ont passé trois jours à Amman en Jordanie, début décembre 2009, afin d'étudier l'état de conservation des films jordaniens anciens et d'envisager la possibilité de créer des archives audiovisuelles autour de ces collections. Cette mission a été organisée grâce à l'Ambassade de France à Amman et la Direction du patrimoine cinématographique du CNC. Trois sessions de formation et d'échange avec des collègues de la Royal Film Commission, de la Télévision jordanienne et de l'ancien département central du théâtre et du cinéma du ministère de la culture irakien, se sont tenus, abordant des problèmes de conservation, d'inventaire et de restauration.
Un état des lieux Le patrimoine audiovisuel jordanien n'existe pas en l'absence de sa visibilité. Aucun usage culturel, pédagogique et créatif ne peut en être fait. Pourtant même si la Jordanie n'a produit que sept longs métrages de fiction, un important corpus de films documentaires et d'actualités de cinéma (réalisés entre 1962 et 1974) et de télévision (réalisés entre 1974 et 1990) sont conservés dans les locaux de la Bibliothèque nationale et surtout ceux de la télévision jordanienne. Les sondages effectués dans les deux stocks indiqueraient que les films ne seraient pas atteints par le syndrome du vinaigre d'une façon importante, l'absence d'humidité ayant évité la propagation de ce fléau. En revanche un grand nombre de films couleurs sont virés et ont perdu leurs couleurs originelles.
Un projet Le projet à bâtir devra assurer la conservation et la valorisation des films stockés à la Télévision jordanienne et à la National Library dans le respect des missions des trois organismes parties prenantes. Inventaire, reconditionnement des films, stockage optimal, création d'une base de données permettront aux Jordaniens de se réapproprier leur patrimoine audiovisuel. Cette valorisation, après numérisation des collections, pourra être prise en charge par la Royal Film Commission, très active en matière de pédagogie et de création contemporaine. |
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De haut en bas, et de gauche à droite : Vue de Amman ; Télévision jordanienne ; National Library Royal Film Commission ; Stock conservé à la télévision jordanienne
Afin de sensibiliser le public jordanien aux problématiques du patrimoine cinématographique, la Royal Film Commission a organisé le 28 décembre la projection de l'un des sept films produits en Jordanie. La séance a été ouverte, grâce à l'Association frères Lumière sollicitée pour l'occasion par les Archives françaises du film, par la présentation de cinq films Lumière tournés dans la région : Panorama en chemin de fer (collines) - Jaffa Place des canons (Beyrouth), Souk-Abou-El-Nassahr (Beyrouth), Une place (Damas), Souk-El-Fakhra (Damas).
Les Archives françaises du film et ses interlocuteurs jordaniens travaillent actuellement à la remise en état du matériel qui permettra la mise en chantier des travaux d'inventaire et la mise en réseau de la base de données entre les différents intervenants. Prochaine étape : la mise en oeuvre de l'inventaire.
Pour découvrir la Royal Film Commission et ses activités |
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21/01/2010
Une rétrospective KLONARIS THOMADAKI au LUX de Valence |
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Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, cinéastes et plasticiennes, figures de proue du cinéma expérimental, initiatrices du « cinéma corporel », sont pionnières dans l'hybridation des arts et des technologies. Leur oeuvre regroupe plus de cent réalisations en cinéma, photographie, vidéo, performance et installation, ainsi qu'un corpus important de textes théoriques. Leurs films, reconnus par les Archives françaises du film du CNC comme faisant partie du patrimoine cinématographique, ont été présentés par des institutions comme le MoMA de New York, la National Gallery of Art, Washington, la Tate Modern, Londres ou le Museum of Contemporary Art, Taipei.
Lors de la programmation à la Cinémathèque Française marquant leur 40e anniversaire, les Archives françaises du film ont présenté la restauration, effectuée avec la contribution de la Fondation J.F. Costopoulos, du long-métrage silencieux Unheimlich 1 : Dialogue secret. Cette restauration, après celle de Selva et Chutes. Désert. Syn, réalisée en étroite collaboration avec les artistes, s'inscrit dans la dynamique actuelle des circulations entre le cinéma et le champ de l'art.
La rétrospective, présentée au Lux à Valence, mettait en vis-à-vis des oeuvres cinématographiques des années 70-80, initialement réalisées en format Super 8 et restaurées en 35mm, avec des oeuvres électroniques et numériques du Cycle de l'Ange, dont les titres récents Pulsar, Quasar et Angel Scan. La projection de ces dernières était accompagnée d'une intervention enregistrée de Marie-José MONDZAIN, philosophe.
La programmation retraçait ainsi le parcours de la réflexion sur le genre que Klonaris et Thomadaki ne cessent de mener depuis les années 70, s'attaquant dans un premier temps à la redéfinition du féminin, avant de se consacrer dès les années 80, en précurseurs, à la question de l'intersexualité et de l'identité trouble des « corps dissidents ».
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Unheimlich 1 : Dialogue secret © KLONARIS / THOMADAKI
Organisée en collaboration avec les Archives françaises du film du CNC, et avec la participation de l'Ecole des Beaux Arts de Valence, cette rétrospective exceptionnelle était accompagnée de séances de réflexion et d'échanges : une table ronde proposée par les artistes sur le thème « sauvegarder les avant-gardes » et une conférence sur l'oeuvre de Klonaris/Thomadaki par Françoise Ducros, historienne de l'art, inspecteur à la création artistique, Délégation aux arts plastiques du ministère de la Culture.
Programme complet (pdf) |
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04/12/2009 -
8es Sommets du cinéma d'animation de Montréal |
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Les Archives françaises du film du CNC animeront trois séances consacrées à « Segundo de Chomón et autres illusionnistes de l'image » lors des 8es Sommets du cinéma d'animation de Montréal, du 4 au 6 décembre 2009.
Segundo de Chomón fut l'un de ces « conquérants de la manivelle » qui sut dompter et s'approprier le cinématographe pour emmener le spectateur là où seul l'imaginaire alimenté par la littérature et l'iconographie populaire était capable de le conduire auparavant. Ce genre cinématographique fit école et nombreux sont les films de cette époque (Un voyage extraordinaire, 1909, Tommy étrenne son cor de chasse, 1911, Rêve à la lune, 1905, L'Arbre du bonheur, 1910) qui reprennent à leur compte les thématiques et les trucages (arrêts caméra, image par image, surimpressions, effets pyrotechniques) mis au point par de Chomón et Méliès. |
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Réalisateur, artiste, auteur de plusieurs films majeurs (L'Hôtel électrique, 1908, Les Têtes fantastiques, 1908, Le Voleur invisible, 1909, Sculpteur moderne, 1908, La Grenouille, 1908), collaborateur à quelques chefs-d'oeuvre de l'histoire du cinéma comme Vie et Passion de notre seigneur Jésus-Christ (Ferdinand Zecca, 1907), L'Écrin du Radjah (Gaston Velle, 1906), Napoléon (Abel Gance, 1927), de Chomón, grâce à l'expérience acquise chez Pathé comme responsable des trucages, fut déterminant pour un grand nombre de films qui n'auraient sans doute pas été aussi comiques, fantastiques, ou féériques sans son apport.
Les trois séances proposées par les Archives françaises du film du CNC permettent de mettre en évidence une partie de son oeuvre, confrontée à celles de ses contemporains, dont les noms nous sont parvenus ou sont restés anonymes, n'ayant laissé d'autres traces que ces bandes fantasmagoriques et farfelues.
Cinémathèque québécoise
Voir la programmation des Archives |
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02/12/2009
FIAF Award 2009 |
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Mercredi 2 décembre, le FIAF Award 2009 sera remis au CNC à Rithy Panh. A cette occasion il présentera La Terre des âmes errantes (2000, coproduction Arte/INA).
La Fédération internationale des Archives du film (FIAF) remet chaque année un prix, le FIAF Award, à une personnalité internationale reconnue pour son travail dans le domaine de la préservation et du cinéma, ainsi que pour son talent artistique. Ce prix récompense le dévouement et la contribution de ces personnalités à la cause de la préservation et la conservation des films à travers le monde. La FIAF met en valeur une personnalité dont les actions dans le cadre de la préservation des films incarnent les missions de la fédération : encourager et soutenir un code d'éthique pour la préservation des films ; soutenir la création d'archives des images en mouvement dans les pays qui en sont dépourvus ; soutenir la culture cinématographique et faciliter les recherches historiques tant au niveau national qu'international ; favoriser les formations, les connaissances et les expertises dans le domaine de la préservation, ainsi que dans tous les autres domaines techniques ; assurer la disponibilité permanente du matériel des collections pour l'étude et la recherche à travers le monde ; encourager la collection et la préservation des documents et des matériels relatifs au cinéma.
Depuis sa création en 2001, le FIAF Award a été remis aux personnalités du monde du cinéma suivantes : Martin Scorsese (2001), Manuel de Oliveira (2002), Ingmar Bergman (2003), Geraldine Chaplin (2004), Mike Leigh (2005), Hou Hsiao-Hsien (2006), Peter Bogdanovich (2007), Nelson Pereira dos Santos (2008) et cette année Rithy Panh (2009).
Rithy Panh, cinéaste cambodgien, consacre son travail à l'histoire de son pays, à un travail de mémoire et de recherche d'une identité cambodgienne à reconstruire. Dans ce cadre, il a fondé le Centre de ressources audiovisuelles au Cambodge, Bophana, qui est un projet pilote du Plan Images Archives financé par le ministère français des Affaires étrangères et soutenu par le CNC.
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14/11/2009 -
Colloque ''Le projet Jean Rouch'' |
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La Bibliothèque nationale de France et les Archives françaises du film du CNC ont collecté les archives photographiques, sonores, documentaires et filmiques de Jean Rouch auprès de Madame Jocelyne Rouch, du Centre culturel franco-nigérien Jean Rouch de Niamey, le Comité du Film Ethnographique et le CNRS.
Les inventaires et restaurations qui en ont découlé sont conformes aux voux formulés par Jean Rouch, en 1989, dans son étude Sauvegarde, Etude et Diffusion. Pour l'ensemble des films, il proposait d'établir un inventaire analytique des éléments déposés mais aussi des éléments originaux non montés, les films montés, les chutes : en rouleaux ou en « bout à bout » - les chutes répertoriées ou non répertoriées (découpage technique écrit ou non). Un premier travail de restauration avait été fait en 1994 et 1995 permettant une large circulation de huit films parmi les plus anciens réalisés par Jean Rouch dans le cadre de ses missions en Afrique. |
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11/10/2009
Autour des pionniers de l'animation |
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A l'occasion de la 8e Fête du cinéma d'animation, le film Autour des pionniers de l'animation, distribué par Gaumont, fera l'objet de ciné-concerts dans toute la France.
Ce programme, proposé par l'Agence pour le développement régional du cinéma (ADRC), en collaboration avec les Archives françaises du film du CNC, Gaumont, l'Association Française du Cinéma d'Animation (AFCA) et le musicien Jacques Cambra, est destiné à tous les publics.
Composé de courts-métrages réalisés de 1909 à 1929, restaurés par les Archives françaises du film, il permet de découvrir toutes les richesses de l'animation et des techniques aussi diverses que les papiers découpés, les marionnettes, les sculptures animées, l'animation en volume, outre le classique dessin animé. Parmi les réalisateurs des films présentés figurent par exemple Emile Cohl, Segundo de Chomon, Robert Lortac, Albert Mourlan et Marius O'Galop. |
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03/10/2009 -
Festival de Pordenone du 3 au 10 octobre 2009 |
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Cette année encore les Archives françaises du film du CNC sont honorées d'inscrire leur nom au générique du festival de Pordenone. Ce rendez-vous annuel est l'occasion de montrer à un public averti quelques unes des 15.000 oeuvres restaurées, films rares et souvent oubliés, mais qui pourtant ont apporté leur contribution à l'histoire du cinéma.
Pour fêter leurs quarante ans, les Archives sont heureuses de présenter un ensemble de films qui, dans leur diversité, manifestent l'un des principes ayant présidé à la création et à la perpétuation de leur mission : la défense et l'illustration de tout le cinéma, de tous les cinémas en dehors de toute inféodation à un courant esthétique ou critique. Réalisés à une époque où l'on a retenu les noms de L'Herbier, Delluc, Gance ou Dulac plus que ceux des metteurs en scène ayant oeuvré ici, ces films n'en brossent pas moins un aperçu varié de la création cinématographique française des années vingt. Délaissant peut-être les avancées narratives et formelles de ce que l'on a appelé « l'avant-garde » ou encore la « Première Nouvelle-Vague », ces oeuvres n'en manifestent pas moins une grande qualité esthétique et un souci du récit bien mené, que ce soit sur le mode fictionnel ou documentaire.
Comédie élégante, drames d'inspiration contemporaine, littéraire ou religieuse, essai documentaire, chacun des films témoigne du grand soin apporté par leurs metteurs en scène au traitement de la lumière en intérieur ou en extérieur, aux cadrages signifiants et au rythme narratif. Et s'il faut distinguer l'un plutôt que l'autre retenons la délicatesse de la photographie de René Moreau dans Graziella et la poésie inventive d'André Sauvage à laquelle le chaland de Jean Vigo rend un vibrant hommage dans l'Atalante. |
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19/09/2009
Journées du Patrimoine aux Archives françaises du film |
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Les 19 et 20 septembre, les Archives françaises du film du CNC ouvrent les portes du site de Bois d'Arcy, lieu de conservation du patrimoine cinématographique.
La visite, d'une heure trente environ, de cette ancienne batterie militaire, reconvertie en bastion culturel, sera ponctuée d'ateliers illustrant quelques-unes des missions des archives :
- atelier nitrate : évocation du premier support cinématographique, ses qualités esthétiques et sa dangerosité
- atelier dossiers de la commission de classification : une plongée dans l'histoire de la censure
- atelier formats obsolètes : une immersion dans l'histoire technique et artistique du cinéma
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29/05/2009 -
Comment fabrique-t-on des allumettes ? |
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L'inventaire systématique des collections réserve parfois de singulières découvertes dont on ne se lasse pas. Il devait s'agir d'un petit film documentaire des années 10 sur la fabrication des allumettes. Un film au charme d'antan où le cinéma était utilisé à des fins pédagogiques. Mais il n'en était rien ; en tout cas, rien de ce que l'on s'attendait à voir : pas d'usine, pas de machine à fabriquer de petites tiges aux bouts inflammables après friction, pas de chaîne de conditionnement, pas de marque déposée permettant d'identifier le fabricant.
Contrairement à nos attentes, on assiste à l'arrivée d'une escadrille de petits bouts de bois, qui envahit l'écran, tournoie sur un fond noir, tel un ballet aérien parfaitement réglé, réalisant plusieurs figures acrobatiques, circulaires et concentriques puis disparait furtivement de l'autre côté de l'image. D'autres allumettes se coudent, se plient, se contorsionnent à volonté pour se transformer en petits chevaux de bois et ainsi tracter un attelage, ou bien se positionnent afin de délimiter les contours de plusieurs personnages (caricatures ?) qui prennent vie. |
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Ces Allumettes fantaisistes - c'est aussi le titre de ce film d'une centaine de mètres de longueur (4 min) - sont animées image par image par les mains d'un des pères de l'animation : Emile Cohl (1857-1938). Il réalisa ce film, très certainement à des fins publicitaires pour les cigarettes Maryland, produit par la Société des films Eclipse en 1912. Considéré comme perdue, cette bande nous apparait aujourd'hui comme prémonitoire au regard du travail d'Emile Cohl. En effet aux Etats-Unis l'année suivante, Cohl réalisa Les Allumettes ensorcelées (Bewitched matches) pour la Société Eclair New-York, qui est aussi le témoin de l'utilisation de l'animation dans les films publicitaires si caractéristiques de l'époque. Ces Allumettes fantaisistes sont à ce jour la deuxième trace du travail de Cohl avec ce matériau après Les Allumettes animées, film édité par Gaumont en 1908.
Ce film comporte des analogies avec Les Lunettes féériques (Gaumont 1909) par les formes géométriques et concentriques employées, et renvoie aussi à d'autres films de l'auteur, comme Les Joyeux microbes (Gaumont 1909), Le Binettoscope (Gaumont 1910) ou Les Générations comiques (Gaumont 1909) pour les scènes des caricatures. Un film malicieux, mélangeant jeux et souvenirs d'enfance, rêves et cauchemars, en n'oubliant pas non plus, puisque qu'il s'agit d'allumettes et d'une publicité, les plaisirs du tabac.
Ce film restauré par les Archives françaises du film du CNC a été présenté le samedi 13 juin 2009 en avant première au festival du film d'animation d'Annecy et sera bientôt disponible sur le site Internet Europa film treasures. Festival d'animation d'Annecy www.europafilmtreasures.fr |
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15/05/2009
''Loin du Vietnam'' à Cannes Classics |
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Loin du Vietnam est un film produit par Catherine Winter et la SOFRACIMA (Société Franco Africaine du Cinéma) sa société de production qui lui a permis de poursuivre l'action menée pendant la Résistance. Poétesse, journaliste engagée, écrivain, scénariste, elle a poursuivi cette oeuvre jusqu'à la fin de sa vie, notamment avec la production de documentaires pour ARTE. Ainsi les films de la SOFRACIMA sont presque tous conservés aux Archives françaises du film du CNC, qui travaillent en étroite collaboration avec ses deux fils, Frédéric et Pascal Winter, pour pérenniser ces oeuvres, de longs et courts métrages de fiction et documentaires. Elles témoignent de toute une vie faite de combats pour défendre des idées et des films. Ce travail commun a permis de mettre en oeuvre la restauration de Loin du Vietnam à partir des éléments 16mm originaux et de livrer une copie 35mm qui restitue les couleurs initiales. Ce film, objet insolite dans son mode de création collective supervisée par Chris. Marker, ses modalités de production et sa forme composite, est une oeuvre majeure du cinéma français de la fin des années soixante. Il témoigne d'engagements politiques forts des réalisateurs et techniciens ayant participé bénévolement à l'entreprise et de la capacité du cinéma de prendre en charge une parole militante au-delà du tract propagandiste. |
Loin du Vietnam
Ont participé entre autres à la réalisation de Loin du Vietnam : Alain Resnais, William Klein, Joris Ivens, Agnes Varda, Claude Lelouch, Jean-Luc Godard, Michèle Ray, Roger Pic, Marceline Loridan, Jacqueline Meppiel, Maurice Garrrel, Bernard Fresson, Jean Lacouture, François Maspero, Bruno Muel, Khieu Tham, Antoine Bonfanti, Florence Malraux, Chris. Marker. |
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14/04/2009 -
Les interventions du 64e congrès de la FIAF _ The interventions of the 64th FIAF Congress |
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Douze ans après le Symposium consacré au droit dans les archives du film (The Rights Thing) au congrès de Jérusalem, la FIAF a organisé un Symposium, intitulé La boîte de Pandore, sur l'environnement juridique des oeuvres en ouvrant une réflexion sur l'épineuse question des droits.
Plusieurs interventions, en version française et anglaise, sont ici disponibles.
Twelve years after the Symposium concerning the right in the Film Archives (The Rights Thing) to the Jerusalem Congress, the FIAF as organised a Symposium called Pandora's Box, about works legal environment, opening a reflexion on the thorny question of rights.
Many interventions of the 64th FIAF Congress, in French and English version are available here
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Les interventions du Forum du XXIe siècle sont
retranscrites dans le Journal of Film Preservation, la revue
bi-annuelle de la FIAF.
The interventions of the XXI Century Forum are
published in the Journal of Film Preservation, the FIAF half-Yearly
publication.
www.fiafnet.org/pdf/FIAF77-78.pdf |
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24/03/2009
Les Archives françaises du film en Israël |
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Du 24 mars au 30 juin
Depuis de très nombreuses années, les Archives françaises du film du CNC et l'Israel Film Archive - Jérusalem Cinémathèque collaborent pour mettre en valeur leurs patrimoines respectifs, marqué en 1995 par la restauration du film La Vie des juifs en Palestine, dont le négatif a été retrouvé en France.
L'Argent, Marcel L'Herbier © Marie-Ange L'Herbier
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Cette année, la cinémathèque de Jérusalem offre une carte blanche aux Archives françaises du film. Un choix d'oeuvres marquantes de l'histoire du cinéma français, rarement présentées en Israël, met en valeur la diversité des collections de films qui y sont restaurés. De Sacha Guitry à Julien Duvivier, de René Clément à Jean-Pierre Melville, de Robert Siodmak à Max Ophüls, cet aperçu d'oeuvres d'auteurs différents, insiste aussi sur l'apport d'artistes étrangers venus travailler en France.
Entre classiques et découvertes, les spectateurs israéliens vont explorer une histoire singulière du cinéma français à partir des collections restaurées des Archives françaises du film du CNC.
voir la programmation
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19/03/2009 -
8èmes rencontres Art et Essai Patrimoine et Répertoire de l'AFCAE |
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Avant d'être présenté en régions dans le réseau des salles partenaires de l'ADRC, le film Autour des pionniers de l'animation - Du praxinoscope au cellulo, sera présenté le 19 mars à 21h à la Cinémathèque française dans le cadre des 8èmes rencontres Art & Essai Patrimoine et Répertoire de l'AFCAE.
Issu de la programmation éponyme organisée par les Archives françaises du film du CNC en octobre 2007, le programme distribué par Gaumont sera accompagné en ciné-concert par le pianiste Jacques Cambra.
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Autour de Will Day, montage à partir des films de la collection Will Day, 1997
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Paris-Cinéma, Pierre Chenal, 1929
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Bécassotte à la mer, Marius O'Galop, 1920
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Les Locataires d'à côté, Emile Cohl, 1909
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Quelques croquis de gosses, Hy Mayer, 1923
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Sculpteur moderne, Segundo de Chomon, 1908
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Affaires de coeur, Emile Cohl, 1909
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La Tuberculose menace tout le monde, Robert Lortac & Jean Comandon, 1918
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Les Déboires d'un piéton, Robert Lortac & Landelle, 1922
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Gulliver chez les Lilliputiens, Albert Mourlan & Raymond Villette, 1923 |
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23/03/2009
Projection exceptionnelle du Film d'Art |
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A l'occasion de la sortie du numéro n° 56 de la revue 1895, les Archives françaises du film du CNC organisent à la Fémis, en partenariat avec l'AFRHC, une projection exceptionnelle de trois films récemment restaurés appartenant à la production du Film d'Art, le lundi 23 mars à 20 heures :
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Mireille, Henri Cain, 1909
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Le Retour d'Ulysse, André Calmettes et Charles Le Bargy, 1909
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L'Assassinat du duc de Guise, Charles Le Bargy et André Calmettes, 1908 Les films seront accompagnés au piano par Pierre Mancinelli.
La fémis - Salle Jean Renoir 6, rue Francoeur - 75018 Paris Métro : Lamarck-Caulincourt
«Le Film d'Art et les séries d'art en Europe - 1908-1911», n° 56 de la revue 1895
De la production du Film d'Art on a surtout retenu la commande de la "première" musique de film pour L'Assassinat du duc de Guise et une tentative de main mise du théâtre sur un cinématographe en quête d'institutionnalisation. Les différents contributeurs de ce numéro de 1895, apportent, grâce à des sources filmiques et archivistiques jusqu'alors inexploitées, un éclairage nouveau sur cette entreprise originale et marquante au point de s'imposer comme un modèle en Europe.
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12/02/2009 -
Rien que les heures - Promenades parisiennes au Jeu de Paume |
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Les Archives françaises du film du CNC sont partenaires de la programmation Promenades parisiennes proposée par le Jeu de Paume, du 12 février au 22 mars 2009. Une sélection de courts métrages, de 1920 à 1950, offre un contrepoint aux expositions "Paris, capitale photographique 1920-1940 : collection Christian Bouqueret" et "Robert Frank : un regard étranger. Paris / Les Américains".
Selon les propos de Virginie Chardin, responsable de ce cycle : « cette programmation inspirée d'une tradition littéraire qui, de Rousseau à Baudelaire, Fargue et Breton, puise dans la flânerie, l'errance et la rêverie, le matériau même de la création. [...] On pourra y revoir des films mythiques et des classiques du documentaire, mais aussi des films oubliés ou rarement montrés. Nous nous sommes efforcés, à chaque fois que possible, de présenter des copies originales des oeuvres sur support film. »
Site du Jeu de Paume |
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Etudes sur Paris, André Sauvage © Agnès Sauvage |
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12/11/2008 -
Ateliers au 7e festival du film de Compiègne |
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Dans le cadre du 7e festival du film de Compiègne « 1914 - 1918 : de la Mémoire à l'Histoire », des ateliers, animés par Magdalena Mazaraki (ECPAD) et Béatrice de Pastre (Archives françaises du film du CNC), sont proposés aux collégiens et aux lycéens.
Ces séances pédagogiques ont été créées au Musée de l'Armée - Hôtel national des Invalides lors de la programmation "L'Europe et la Grande Guerre"
Fantaisies d'actualité de la "Vitae Color" © Collection AFF-CNC |
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. 9h30 - Images de l'enfant dans la Grande Guerre
Pour la première fois en Occident, la Grande Guerre fait de l'enfant l'acteur d'un conflit armé. Outre l'explosion de la cellule familiale, l'enfant subit la guerre dans sa chair, victime des déplacements de population, des pilonnages des villes et des villages par l'artillerie et des restrictions alimentaires. Il fut aussi souvent investi de responsabilités qui ne devaient pas lui incomber comme celle de devoir prendre en charge une part de l'effort économique et industriel du pays en travaillant avant l'âge normalement requis.
. 14h - La propagande par l'image
La programmation s'articulera autour de trois thèmes : les usages du cinéma pendant la guerre ; la circulation de l'information entre le front et l'arrière qui a entretenu l'illusion d'une guerre vue dans sa vérité et celle de populations civiles entièrement dévouées aux combattants, et les thèmes privilégiés par la propagande.
Ces ateliers présentent des images documentaires d'époque réalisées par la Section cinématographique des armées, conservées et restaurées aujourd'hui par l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), et des films de fiction d'époque conservés et restaurés par les Archives françaises du film du CNC.
Ces demi-journées sont organisées pour des classes déjà constituées. Les professeurs qui souhaitent y participer avec leurs élèves doivent réserver auprès du service scolaire du Festival au 03.44.40.73.41
Site du festival de Compiègne |
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06/11/2008
Commémoration 14-18 : La propagande par l'image |
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Les Archives françaises du film du CNC présente une programmation intitulée "L'Europe et la Grande Guerre" en partenariat avec l'ECPAD et le Musée de l'Armée aux Invalides (Paris) du 14 octobre au 4 novembre. Le 6 novembre, une séance pour les lycéens est animée, entre autres, par Béatrice de Pastre, directrice des collections des Archives françaises du film du CNC autour du thème des « la propagande par l'image » avec la projection de documents extraits des collections de l'ECPAD et de films provenant des Archives.
Fantaisies d'actualité de la "Vitae Color" © Collection AFF-CNC |
Au moment où s'ouvre le premier conflit mondial, le cinéma,
passé en vingt ans de l'expérimentation scientifique à l'industrie de loisirs,
est mobilisé au même titre que la presse, pour soutenir l'effort de guerre des
nations engagées. Fictions, dessins animés et actualités spécifiques sont conçus
et réalisés pour « montrer » l'évolution des combats, le quotidien des soldats
mais aussi pour mobiliser les populations de l'arrière dans le soutient au
conflit et pour entretenir la haine de l'ennemi. Chacun des belligérants à
travers l'Europe utilise le cinéma à côté des media traditionnels que sont la
presse et les campagnes d'affichage, faisant ainsi, pour la première fois, de
l'image animée le premier et le plus efficace outil de la propagande.
La
programmation s'articulera autour de trois thèmes : les usages du cinéma pendant
la guerre ; la circulation de l'information entre le front et l'arrière qui a
entretenu l'illusion d'une guerre vue dans sa vérité et celle de populations
civiles entièrement dévouées aux combattants, et les thèmes privilégiés par la
propagande. Toutes les formes d'écriture cinématographique, de la fiction à
l'image documentaire en passant par le dessin animé s'attachèrent à valoriser la
guerre scientifique menée sur le front, à exploiter la poétique qui se dégageait
des villes en ruines pour exalter le sentiment national et à inciter les
populations militaires et civiles à veiller au dynamisme de la nation en prenant
soin de leur santé et en participant financièrement à l'effort de guerre. Autant
de procédés et de thèmes qui furent repris à l'occasion de tous les conflits du
XXe siècle, ouvrant ainsi avec la Grande Guerre le siècle de la « communication
».
voir
la programmation des Archives
renseignements
sur le site du musée de l'Armée |
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20/10/2008 -
Commémoration 14-18 : Images de l'enfant dans la Grande Guerre |
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Les Archives françaises du film du CNC présente une programmation intitulée "L'Europe et la Grande Guerre" en partenariat avec l'ECPAD et le Musée de l'Armée aux Invalides (Paris) du 14 octobre au 4 novembre. Le 20 octobre, une séance pour les collégiens est animée, entre autres, par Béatrice de Pastre, directrice des collections des Archives françaises du film du CNC autour du thème des « images de l'enfant dans la Grande Guerre » avec des extraits de Paris pendant la guerre, Le Noël du poilu et Le Film du poilu et des documents extraits des collections de l'ECPAD.
Le Film du poilu, d'Henri Desfontaines © Gaumont Pathé Archives |
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Pour la première fois en Occident, la Grande Guerre fait de l'enfant l'acteur d'un conflit armé. Jusque-là victime de la perte d'un père, il se trouve dès les tous premiers jours du conflit en « première ligne » avec l'occupation de la Belgique et des départements du Nord de la France par les armées allemandes. Outre l'explosion de la cellule familiale, l'enfant subit la guerre dans sa chair, victime des déplacements de population, des pilonnages des villes et des villages par l'artillerie et des restrictions alimentaires. Il fut aussi souvent investi de responsabilités qui ne devaient pas lui incomber comme celle de devoir prendre en charge une part de l'effort économique et industriel du pays en travaillant avant l'âge normalement requis.
Le cinéma, devenu avec le conflit un outil incontournable de diffusion de l'information, enregistre cette place nouvelle occupée par l'enfant dans la guerre. On le voit ainsi dans son quotidien expérimentant de nouveaux masques à gaz, travaillant à la chaîne sur des machines trop grandes pour lui ou au contact des troupes armées qui ont envahi son lieu de vie. Mais au-delà même de ce témoignage, le cinéma a su exploiter cette image pour entretenir les adultes dans la haine de l'ennemi et les mobiliser dans l'effort de guerre à fournir pour mener la nation à la victoire.
Une dizaine d'années après la fin du conflit, quand les nations belligérantes essayèrent d'étouffer leurs passions guerrières, ce sont encore les enfants que le cinéma sollicita, souhaitant en faire les défenseurs du pacifisme. Se mettant en scène lui-même, il les éduque ou tel était son souhait, à la paix par la monstration des abominations de la guerre. voir la programmation des Archives renseignements sur le site du musée de l'Armée |
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09/10/2008
Les ''Rendez-vous de l'Histoire'' de Blois |
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Du 9 au 13 octobre 2008
Partenaire régulier des "Rendez-vous de l'Histoire" de Blois, les Archives françaises du film du CNC apportent une fois encore leur contribution aux thématiques qu'ils développent, cette année : l'Europe et les Européens.
Les films qu'elles proposent y sont présentés en deux séances : - "Les débuts de la construction européenne : ferveur et volontarisme" :
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E... comme Europe (Géza von Radvanyi - 1951)
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Un... deux... trois... Revue filmée de l'Europe (Collectif européen - 1952)
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L'Europe (Pierre Biro, Marcello Pagliero, Anton Weber - 1957)
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Suite européenne (André Cantenys - 1965) |
L'Europe, de Pierre Biro, Marcello Pagliero & Anton Weber © Films Roger Leenhardt
- Le roman européen :
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L'Europe continentale avant 1900 (Marc Allégret - 1968)
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Europe, humaine aventure (Philippe Brunet - 1956)
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L'Unité européenne dans l'art (Vittorio Gallo - 1965)
L'idée de l'Europe, ses réalisations, les obstacles et ses aspirations y sont déclinés selon des perspectives historique, économique, artistique et humaine, avec l'unification pour horizon. Une séance spéciale, sous le titre "Les frontières", présente No Man's Land (La Zone de la mort), de Victor Trivas, 1931, film pacifiste.
Les présentations seront assurées par deux historiens, Allessandro Giacone et Nicolas Offenstadt, et Jean-Marie Manant, chargé d'études documentaires aux Archives françaises du film du CNC. Consulter la programmation des Archives |
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04/10/2008 -
Festival de Pordenone 2008 |
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Du 4 au 11 octobre 2008.
Dans le cadre de la programmation « comédie » du festival de Pordenone (Italie), les Archives françaises du film du CNC ont spécialement restauré deux films de ses collections, sauvegardés dans le cadre du « plan nitrate ». Ainsi Knock et le triomphe de la médecine, de René Hervil (1925), et La Merveilleuse journée, de René Barberis (1928), seront redécouverts par les spectateurs de ce festival dédié au cinéma muet. Les deux films ayant connu des adaptations sonores, devenues une référence grâce à l'interprétation de Louis Jouvet pour Knock, on avait oublié le charme de ces deux films justement ramenés sur les écrans grâce au travail minutieux de reconstitution des intertitres et de montage effectué par les services de la gestion documentaire et du laboratoire des Archives.
Films restaurés
Site du Festival
Affiche du festival de Pordenone |
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04/09/2008
Un livre de référence sur les images de Mai 68 |
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Caméras en lutte en Mai 68. "Par ailleurs le cinéma est une arme..." s'impose comme l'ouvrage de référence sur l'histoire des cinémas engagés des années 68-70.
Sébastien Layerle s'attache aux acteurs, leurs profils, leurs pratiques et leurs engagements ainsi qu'aux événements qui ont favorisé l'éclosion de ces productions novatrices. Il souligne également l'apparition de dispositifs de diffusion qui permirent l'émergence de publics nouveaux.
Cette somme a été constituée grâce à une exploration minutieuse des archives audiovisuelles européennes, notamment des Archives françaises du film du CNC, ainsi que de l'écoute attentive des témoins. Les annexes de l'ouvrage rendent compte de cette enquête, notamment grâce à une "Base catalographique", qui en font un outil indispensable.
Caméras en lutte en Mai 68. "Par ailleurs le cinéma est une arme..." de Sébastien Layerle. Nouveau Monde Editions, 2008, 635 pages. |
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03/09/2008 -
''CRAZY CINÉMATOGRAPHE'' de retour au Luxembourg |
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Phénomènes de foire, slapstick et numéros d'artistes : le cinéma forain des premiers temps était un carrefour d'attractions et de bizarreries. Le « Crazy Cinématographe » s'installe une nouvelle fois à la fête foraine luxembourgeoise Schueberfouer. Du 22 août au 10 septembre, la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, en collaboration avec quinze archives européennes, dont les Archives françaises du film du CNC, invite un public avide de sensations fortes à un voyage extravagant et facétieux au coeur de l'enfance folle du cinéma, évoquant le charme suranné du cinématographe et de ses « photographies vivantes ».
Le programme réunit les films les plus abracadabrantesques, avec Monsieur Tack, l'homme qui monte et descend les escaliers sur la tête, et « Ironfly Joe », la mouche la plus forte du monde se musclant les pattes avec des haltères.
Aux heures tardives, la tradition foraine de la « soirée pour messieurs » (Herrenabend) reverra le jour : un programme érotique du cinéma premier présentant un ingénieux thermomètre de l'amour, un dessin animé pimenté et les prodigieuses aventures sexuelles du satyre Casimir, en provenance des Archives françaises du film.
Bruitages et airs de piano font aussi partie du spectacle tout comme les commentaires irrévérencieux des bonimenteurs belges de la « Compagnie des Bonimenteurs ».
Programmes d'environ 20 minutes présentés en alternance. Séances quotidiennes et non-stop, toujours à l'heure pleine. |
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01/09/2008
'' Comme un juif en France '' d'Yves Jeuland - Rediffusion |
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Rediffusion sur France 5 du documentaire en deux volets intitulé Comme un juif en France, une production de Kuiv Production et du Forum des images diffusée sur France 3 en novembre 2007. A travers témoignages et archives, Yves Jeuland livre une analyse historique sur les relations entre les Juifs et la France, de l'affaire Dreyfus à nos jours. De nombreuses images conservées dans les collections des Archives françaises du film (CNC) ont été intégrées dans le montage. On retrouvera ainsi des extraits de films tels que Moïse marchand d'habits, 1931 d'Edmond Greville, Les Corrupteurs, 1941, de Pierre Ramelot, Péril juif, 1941, de Fritz Hippler, Rappel à la vie, 1946, de Saint-Lou et Nous continuons, 1946, de M. Bahelfer et O. Fessler. Ces trois derniers films sont numérisés et consultables, dans leur intégralité, sur les postes en rez-de-jardin de la Bibliothèque François Mitterrand, salle P, dans l'emprise du CNC.
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29/08/2008 -
''La Marseillaise'' au Festival de Gindou (Lot) |
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Dans le cadre de la carte blanche ouverte par le
festival de Gindou à la Cinémathèque de Toulouse,
La Marseillaise de Jean Renoir, film restauré par les
Archives françaises du film du CNC, témoignera, le 29 août, de la représentation
des mouvements populaires au cinéma.
voir également la programmation des
Archives
La Marseillaise, de
Jean Renoir © Studiocanal Image |
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21/07/2008
Restauration de bandes réalisées par Etienne-Jules Marey |
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Treize films, ou plus exactement treize bandes
photographiques sur celluloïd d'Etienne-Jules Marey
représentant des études de mouvement de chevaux réalisée grâce au
chronophotographe, sont actuellement en restauration aux Archives françaises du
film du CNC. Elles ont été déposées par l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts où elles étaient inscrites dans la collection de Paul Richer, professeur d'anatomie à l'Ecole et ami de Marey au début du XXe siècle.
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Pellicule et étui
Cette restauration est délicate par l'ancienneté du matériel, les bandes datent de 1890/1895, l'obsolescence du format : elles sont de 90mm de large, sans perforation, la fragilité du support qui connaît un fort retrait du au caractère rétractile du nitrate de cellulose. La préparation de la restauration est complexe. Il faut dans un premier temps extraire, sans l'endommager, la bande du tube de carton qui l'enserre étroitement. Il faut ensuite la placer dans un dessicateur (voir parcours sur la restauration photochimique) afin de l'assouplir et de la dérouler sans risque. Ces différentes opérations effectuées, la bande est scannée image par image grâce au dispositif numérique Sacha. La pellicule est placée entre deux plaques de verre et scannée par immersion. Le travail grâce aux logiciels e restauration numérique peut alors commencer. Celui-ci très minutieux, doit prendre en compte la spécificité de l'objet et conserver des éléments permettant de lire sans contresens le document et de le restituer dans son cadre de production.
Le département numérique du laboratoire des Archives françaises du film étudie actuellement un dispositif permettant de rendre compte de cet objet témoin du travail d'analyse du mouvement entrepris par Marey dans ses études physiologiques et aussi restituer la synthèse du mouvement, d'animer ces images. |
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03/07/2008 -
Films restaurés au Festival de Bologne, Il Cinema Ritrovato |
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Les Archives françaises du film du CNC
contribuent comme chaque année à la programmation du Festival de Bologne,
Il Cinema Ritrovato.
Parmi les nombreux films présentés
dans le cadre des différentes thématiques du festival, notons la présence de
deux films dont les restaurations ont été reprises pour l'occasion.
Le Rêve d'une féministe, film Pathé de 1908, a été
remonté grâce au scénario trouvé à la Bibliothèque nationale de France. Un
insert a même pu être réalisé qui rend le film plus compréhensible et lui
restitue sa dimension humoristique. De même, le film emblématique de la
production du Film d'Art, L'Assassinat du Duc de Guise
(1908), a fait l'objet d'une remise au cadre muet, de la restitution de
teintages certainement plus proches de ceux qui agrémentaient les copies du film
remises en circulation vers 1915 et qui ont fourni le matériel lors de la
restauration du film dans les années 80. Le film gagne ainsi en lisibilité, des
détails surgissant de zones jusqu'alors restées dans l'ombre. |
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L'Assassinat du Duc de Guise, Charles Le Bargy & André Calmettes © Collections CNC-AFF
Cette nouvelle « version », sera présentée le 5 juillet à Bologne accompagnée, en direct, de la musique composée tout spécialement par Saint-Saëns. La restauration numérique du film commencera au laboratoire des Archives françaises du film en septembre prochain. Elle devrait permettre de rendre son intégrité à ce film mythique de l'histoire du cinéma. |
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08/07/2008
Atelier Emile Cohl au Festival de Grenoble |
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Les mardi 8 et mercredi 9 juillet, les Archives françaises du film du CNC présenteront un atelier consacré à Emile Cohl au festival de court-métrage en plein air de Grenoble.
A cette occasion, Sophie Le Tétour et Robert Poupard animeront quatre projections thématiques. La première est articulée autour des origines du cinéma et de l'animation des images avant les réalisations d'Emile Cohl. La deuxième séance sera consacrée à la production de Cohl lors de son passage chez Gaumont. La troisième séance présentera les films réalisés pour d'autres sociétés de production jusqu'à son dernier film. Enfin, la rétrospective se terminera par une présentation d'oeuvres d'animation des années vingt et trente ainsi que des films tournés par des créateurs qui puisèrent leur inspiration, entre autres, dans l'oeuvre de Cohl. Chaque projection donnera lieu à des échanges avec le public. |
Les Locataires d'à côté, Emile Cohl © Gaumont / restauration CNC-AFF |
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30/06/2008 -
Festival de La Rochelle : autour des pionniers du cinéma |
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Avec l'ADRC et les Archives françaises du film du CNC.
Prenons à contresens l'horloge du temps et découvrons les « praxinancêtres » du cinématographe concentrés dès 1826 sur l'animation de dessins, avec Autour de Will Day : The evolution of the film (1929) et les pionniers de l'animation française enseignant leurs techniques parfois peu académiques mais très didactiques, à coup de feuilles de cellulo et de caméras - Paris-Cinéma (1929). Une fois les règles de base de l'animation assimilées, il vous sera désormais plus facile de voyager d'un film à un univers en assistant en direct aux espiègleries de locataires magiciens, Les Locataires d'à côté (1909), à l'exploration des fonds marins (sans se noyer ?), avec Bécassotte à la mer (1920), de devenir apprenti toréro en affrontant une armada d'automobilistes déchaînés dans Les Déboires d'un piéton (1922) ou bien d'apprendre à résister à la tuberculose grâce à La Tuberculose menace tout le monde (1918).
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Sculpteur moderne © Collection CNC-AFF
Mais ce n'est pas tout, quand il s'agit d'animation l'éventail des ressources de l'image par image permet d'assister en direct à la naissance de sculptures animées comme dans le Sculpteur moderne (1908), d'accompagner Gulliver à Lilliput et d'en revenir, avec le film d'Albert Mourlan de 1923. pour rencontrer Max, le grand-père de Ratatouille, au détour d'une table de la salle à manger dans Max et la mouche (1932).
Bien évidemment, le spectacle ne serait pas complet si toutes ces aventures trépidantes n'étaient pas accompagnées au piano par un homme aux doigts d'or. Site du Festival Voir le détail de la programmation |
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06/06/2008
Les techniques du film scientifique |
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Dans le cadre du Conservatoire des techniques cinématographiques institué à la Cinémathèque française, Thierry Lefèbvre fera le 6 juin à 14h30 une conférence centrée sur les Techniques du film scientifique. Son propos sera illustré par un ensemble de documents extraits des collections des Archives françaises du film du CNC dont des films de Lucien Bull, Jean Comandon, Auguste Baron et Joseph Prieur.
Photogramme extrait de Quelques parasites de l'intestin de la grenouille de Jean Comandon |
Au programme :
- Spirochaeta pallida, 1909, Jean Comandon, 4mn
- Anguillula aceti, 1910, Jean Comandon, 3mn
- Quelques parasites de l'intestin de la grenouille, 1913, Jean Comandon, 4mn
- Stéphanoceros, 1918, Jean Comandon, 4mn
- Ouverture des fleurs de lys, 1904, Lucien Bull, 1mn
- Coup de raquette dans une balle de tennis, 1904, Lucien Bull, 30s
- Agrion, 1904, Lucien Bull, 1mn
- Montage de prises de vue à grande vitesse, 1924, Lucien Bull, 2mn
- Circulation du sang : mésentère de la grenouille, 1904, Lucien Bull, 1mn
- Daphnies : locomotion, 1904, Lucien Bull, 30s
- Développement des anneaux de Liesegang, 1904, Lucien Bull, 4mn
- Opération chirurgicale du docteur Doyen : résection du genou II, 1900, Auguste Baron, 2mn
- Ligature de l'artère cubitale et de l'arcade palmaire superficielle, 1914, Jean Comandon, 5mn
- Déformations du soleil dues à la réfraction au moment de son coucher, 1935, Jospeh Leclerc, 3mn
Les films de Lucien Bull sont en consultation numérique dans l'emprise des Archives françaises du film à la Bibliothèque nationale de France, site François Mitterrand, salle P. |
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09/06/2008 -
Festival d'Annecy : Du praxinoscope au cellulo, et plus encore... |
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Qui n'a pas souhaité voir ou revoir les films témoins des
débuts du cinéma ? Qui n'a rêvé s'emparer de ces machines aux noms étranges
que sont le praxinoscope ou le zootrope ? Qui, secrètement, n'a pas espéré
devenir maître de l'appareil à faire de la fausse monnaie, à combattre les
doryphores ou la tuberculose ? Pourquoi ne pas se promener aussi parmi les
marionnettes de Ladislas Starewitch (1882-1965) dans le jardin de sa maison à
Fontenay-sous-Bois ou prendre une leçon de dessin animé avec André Rigal
(1898-1973) ?
Tous ces souhaits sont exaucés grâce à trois programmes
composés pour le Festival d'Annecy à partir des collections des Archives
françaises du film du CNC. |
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11/06/2008
Festival d'Annecy : Petites histoires de France |
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Tout le monde le sait, il y a l'histoire officielle, celle qu'on veut bien nous raconter et puis l'autre. celle dont s'empare le cinéma d'animation. Avec lui sont tournées quelques glorieuses pages de l'histoire de France (et du cinéma). Vous apprendrez ainsi enfin ce qu'était la Préhistoire (film de Jean Jabely) et ce qui s'est vraiment passé dans la tour de Nesle (Anatole à la tour de Nesle, Albert Dubout). La vérité sur Le Voleur de paratonnerre (Paul Grimault) et le petit chaperon rouge (Le Petit-chaperon bleu, blanc, rouge, Michel Boschet) est enfin révélée tout comme les secrets de l'atome (Un Atome qui vous veut du bien, Henri Gruel) et de la bicyclette. Grâce à la pellicule (aujourd'hui tant décriée) et aux studios d'animation de l'après guerre (les Gémeaux, Studios René Risacher entre autres), feuilletons avec curiosité cet album historique et . humoristique. |
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12/06/2008 -
Festival d'Annecy : Ecoute ce que je vois.. |
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Le mariage de l'image et du son permet de souligner les propos, les actions et les sentiments manifestés à l'écran. Que seraient La Joie de vivre (1934) et Callisto. sans les musiques de Tibor Harsanyi et d'Arthur Honegger ? Aurions-nous envie de battre la mesure sur Space dance (1966) et qu'adviendrait-il des relations internationales dans Histoires sans paroles (1934) sans bande son ? Aurions-nous acheté les shampoings O'cap, les lampes Mazda ou souscrit aux services de gaz de France, sans le soutien des slogans et des rythmes sonores ? Serions-nous aussi attentifs aux rebondissements et aux gags de La Fortune enchantée ou au suspens de Barbe Bleue en l'absence des contributions d'Henri Sauguet et Maurice Jaubert ? Ouvrez les oreilles pour voir! |
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13/06/2008
Festival d'Annecy : Une autre histoire du cinéma |
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L'animation s'est appropriée, dès les premiers temps, tous les genres investis par le cinéma.
Paris Cinéma (1929) nous fait visiter les studios d'Epinay et Fantasmagorie les salles de cinéma d'antan. On part en exploration grâce à Un Voyage extraordinaire et à L'Arbre du bonheur et l'on découvre les bienfaits de l'automobile (publicités pour Citroën et les bougies Eyquem), de quelques boissons alcoolisées (Cointreau, Monsieur Lénervé - 1921..) et du tabac (Les Cigarettes Nationales - 1925). La science-fiction contée par Segundo de Chomòn nous permet de devenir Le Voleur invisible et d'entrer dans les fantasmagories de l'image par image à la découverte d'autres cinémas. |
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20/05/2008 -
Orphée à Cannes Classics |
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Comme l'an passé, les Archives françaises du film du CNC sont présentes à Cannes, dans le cadre de « Cannes Classics », pour la présentation, en avant-première, d'une copie restaurée d'un film du patrimoine.
Réalisé en 1950 par Jean Cocteau, interprété par Maria Casarès, Jean Marais et François Périer, Orphée a nécessité un long travail de restauration photochimique et numérique, sous l'égide de la Société nouvelle de Cinématographie, ayant droit de l'ouvre.
Mardi 20 mai, 15h, salle Buñuel.
Maria Casarès dans Orphée |
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22/04/2008
Les Archives sur France Culture |
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A l'occasion du 64e congrès de la FIAF (Fédération internationale des archives du film)qui se tient à partir du 17 avril à Paris, France Culture consacrera les 21, 23 et 24 avril prochain, trois numéros de « La Fabrique de l'histoire » aux archives de film.
Le 21, Robert Daudelin, qui fut président de la FIAF et de la cinémathèque québécoise, s'entretiendra avec Emmanuel Laurentin de l'histoire de la Fédération et de l'histoire des archives filmiques depuis 1938, date de la création de la FIAF. Robert a coordonné avec Eric Le Roy l'ouvrage Autour des Cinémathèques du monde, 70 ans d'archives du film, édité par le CNC à l'occasion du congrès.
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La Marseillaise, Jean Renoir © Studiocanal Image
Le 23, la matinée sera consacrée à une étude de La Marseillaise de Jean Renoir à partir d'archives sonores. Ce débat rassemblera Natacha Laurent, Christophe Gauthier de la Cinémathèque de Toulouse et Magalie Balthazard, Béatrice de Pastre des Archives françaises du film du CNC. Ils évoqueront notamment la restauration du film effectuée par les Archives françaises du film sur des éléments de la Cinémathèque de Toulouse, restauration bénéficiant d'une sortie DVD chez StudioCanal Images.
Le 24, Gaston Kabore, Pedro Pimenta, Jean-Pierre Garcia et Guido Convents débattront de l'état du patrimoine cinématographique et de la situation des archives cinématographiques en Afrique sub-saharienne. |
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17/03/2008 -
Exposition ''Pleins feux sur la couleur !'' |
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" Pleins feux sur la couleur ! " du 17
mars au 15 juin 2008 Une présentation de documents extraits des
collections des Archives françaises du film (CNC) et de la Bibliothèque
nationale de France
C'est une erreur de penser que le règne du noir et blanc a
été sans partage pendant les cinquante premières années du cinéma. L'ambition de
reproduire la vie elle-même ne pouvait être satisfaite qu'avec la couleur.
L'écrivain russe Maxime Gorki éprouva une insatisfaction profonde devant le
spectacle cinématographique en noir et blanc, tel qu'il le découvrit en
1896 : J'étais hier au royaume des ombres. Si vous saviez comme cela
est effrayant ! Il n'y a là ni sons, ni couleurs. Tout - la terre, les
arbres, les hommes, l'eau et l'air - tout y est d'un gris uniforme. Sur le
ciel gris, les rayons gris du soleil. Sur les visages gris, des yeux gris. Et
jusqu'aux feuilles des arbres qui sont grises comme de la cendre. |
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Carton intertitre pour Florine, la fleur
du Valois, E.B. Donatien, 1927. Dessin, peinture à l'eau, E.B. Donatien
© Succession Donatien/Collection AFF-CNC
Pleins feux sur
la couleur ! propose un dialogue entre des objets parfois insolites,
des ouvrages et des archives de production cinématographiques, permettant
d'inscrire la présence de la couleur au cinéma dans une histoire des techniques
et une histoire des sensibilités.
Ainsi l'incunable, une Bible latine
imprimée à Venise en 1476 et le document unique, un intertire réalisé de la main
de Donatien, côtoient des témoignages d'une culture populaire de la couleur avec
le grand album du petit peintre coloriste ou l'édition en Pathéorama de La
Vie de Jésus.
Articulés autour de trois thèmes : Colorier,
teinter, colorer l'image, Suggérer les couleurs, et Reproduire les
couleurs de la vie, les documents rassemblés offrent un contrepoint à la
programmation proposée à la Cinémathèque française du 16 au 27 avril 2008, à
l'occasion du 70eme anniversaire de la Fédération internationale des
archives de films, fêté à Paris.
BnF, Site François Mitterrand - Espace
découverte, Hall Est Pendant toute la durée de l'exposition, on trouvera sur
le site des Archives françaises du film du CNC textes et documents permettant
d'enrichir ce parcours. Cette semaine, un extrait du Ciné-Journal de
septembre 1909 : " Le Coloriage du film " |
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17/03/2008
Le Cinéma du réel présente une collection des AFF au Centre Pompidou (Paris) |
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De la carte postale animée à la déambulation cinématographique
L'apparition du cinématographe fut contemporaine du développement des moyens de transports emblématiques de la modernité qui réduisirent le temps inscrit d'un point à un autre du globe. Voiture, train, avion, bateau ne furent plus l'apanage de pionniers intrépides, ils se démocratisèrent dès le début du XXe siècle donnant à rêver de possibles aventures. Grâce à cette technologie maîtrisée, le champ géographique devint abordable à un grand nombre.
Le cinéma accompagna ce mouvement d'expansion vers l'ailleurs, proche ou lointain, en développant une grammaire propre mais se répétant d'un pays l'autre. Celle-ci permit aux uns de voyager dans un fauteuil et aux plus chanceux de tenter l'aventure avec le Touring Club de France, la Compagnie Générale Transatlantique ou la Compagnie Française du Tourisme. Ces dernières, " tour operator " avant l'heure, comprirent dès le début des années vingt, combien la salle de cinéma était propice à oeuvre de propagande et devinrent producteurs de spectacles " multimédia ", (projections fixe et/ou animées, lecture de textes littéraires accompagnant les images, conférences, concerts.). |
L'Amérique australe, Henri Saint ©
Collection AFF-CNC
La caméra " touristique " témoigna du
mouvement vers l'ailleurs par des travelling réalisés de la voiture, du train,
du bateau, de l'avion en marche, créant ainsi de nouveaux points de vue qui
renouvelèrent le regard sur des objets parfois déjà usés. Le paysage a déjà été
vu : gravures, peintures et photographies l'avaient fait découvrir au XIXe
siècle.
Parce qu'il n'explore pas, mais suit les sentiers battus, le
cinéma de tourisme enregistra rapidement la transformation des capitales, la
marche en avant de la mécanisation et la " mondialisation " du
paysage, au plus grand regret du spectateur qui recherchait nostalgiquement sur
l'écran, des mondes immuables, figés dans leurs particularismes qu'avaient si
bien su magnifier l'objectif des aventuriers cinéastes qui avaient pu et su
traquer l'insolite, l'étrange.
La programmation réalisée à partir des collections des
Archives françaises du film du CNC met particulièrement en
exergue cette distinction laissant apparaître des écritures variées. De l'épopée
urbaine (Etudes sur Paris) au journal d'expédition (Chez les mangeurs
d'hommes) proche d'une construction fantasmatique de l'autre (la fin du film
a, dit-on, été tournée dans les studios Gaumont) sont données à voir des
approches de l'espace, du temps et de l'homme, curieuses et exploratoires. Pour
leur part, le travelogue maritime (L'Amérique australe) ou le voyage
transcontinental (L'Ame hindoue) restent à distance de leur sujet, ayant
enregistré l'éloignement infini et infranchissable qu'imposent un paysage ou un
regard devant lesquels on ne fait que passer et que l'on ne comprend pas. voir
le programme de la journée |
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12/03/2008 -
Sortie chez Doriane films de La Ville Bidon |
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En 1970, Jacques Baratier tourne pour la télévision un document sur la vie d'un bidonville en banlieue parisienne intitulé La Décharge. Le scénario est écrit en collaboration avec l'écrivain Christiane Rochefort (auteur, entre autres, des Petits enfants du siècle) et Daniel Duval, qui vient de réaliser Le Mariage de Clovis, court-métrage sur les ferrailleurs marginaux. Après visionnage, l'O.R.T.F. refuse de diffuser le film pour sa "noirceur pessimiste". Cinq ans plus tard, Baratier décide de reprendre son film. Il en remanie le scénario avec l'aide de Rochefort et de Duval, qui a réalisé, entre temps, Le Voyage d'Amélie, film que les Archives françaises du film du CNC ont restauré en 2004 et mis à la disposition du public en consultation numérique à la Bibliothèque nationale de France. De nouvelles séquences sont tournées et le montage est refait : La Décharge, reportage sur les bidonvilles, devient ainsi La Ville Bidon, satire de l'urbanisme moderne.
" Ce que l'on aime dans ce film, se trouvait déjà dans La Décharge. C'est l'amitié de Baratier pour ces 'zonards' exilés, abandonnés à leur malheur, c'est la perspicacité, la sensibilité de sa caméra, c'est la folie baroque de certaines séquences (la fête nocturne), c'est la chanson de Claude Nougaro. Jacques Baratier est un poète.[.] " Jean de Baroncelli, Le Monde 1976. |
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Le DVD est complété d'un documentaire, conservé aux Archives françaises du film, de 1956 : La Crise du logement de Jean Dewever, dénonciation âpre et sans concessions des conditions d'insalubrité dans les campagnes comme dans les villes de la France des années 50. Dans les collections sur ce thème, on peut aussi découvrir deux courts métrages d'Albert Mourlan, numérisés et consultables à la BnF et aux Archives françaises du film (Bois d'Arcy). Paris, réalisé en 1931 à l'occasion de l'exposition internationale d'urbanisme de Berlin, démontre les progrès de l'urbanisation tout en ne cachant pas l'existence des îlots insalubres alors que L'Héritage traite déjà de la crise du logement au lendemain de la Première Guerre mondiale et présente les solutions mises en oeuvre.
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19/02/2008 -
Festival Zoom arrière à la Cinémathèque de Toulouse |
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A l'invitation de la Cinémathèque de Toulouse, les Archives françaises du
film du CNC clôtureront le Festival Zoom arrière avec la présentation les 19 et
20 février prochains de La Bandera de Julien Duvivier et de La Grande
Passion de André Hugon.
Si le film de Duvivier est un " classique " de l'histoire du cinéma
français que sa récente restauration permet de redécouvrir, La Grande
Passion sera l'une des révélations du festival. Quasi invisible depuis sa
sortie en 1928, le film rassemblant Lil Dagover, Rolla Norman et le capitaine de
l'équipe de France de rugby de l'époque, Jaureguy, permet de découvrir en
parallèle à une romance sentimentale mise en valeur par les décors de
Christian-Jaque, des images documentaires du Toulouse de l'entre-deux-guerres
inédites. On visite ainsi les abords du stade Ernest Wallon un dimanche de derby
entre les deux équipes toulousaines ou les rives ombragées du canal. André Hugon
a pour l'occasion inventé un dispositif cinématographique innovant lui
permettant de filmer en contre-plongée, à travers une glace de verre
transparente, fabriquée pour l'occasion par Saint-Gobain, les phases de jeu
déterminantes d'un match de rugby. Le spectateur est ainsi introduit au cours de
la mêlée. |
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La Grande passion, d'André Hugon
Avec une grande modernité, le réalisateur réemploie des images d'actualités
sportives et associe ainsi différentes matières filmiques afin d'étayer la
narration et peindre les tourments du héros, Jean Espoey, partagé entre sa
passion pour son équipe le Stade toulousain et les charmes de la comtesse Sonia
de Blich.
www.zoomarriere.com |
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18/02/2008
Des images d'archives témoignent de ''La Résistance'' sur France télévision |
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Avec La Résistance, Christophe Nick et Andrew Bampfield
proposent une lecture inédite de cette période. Les travaux les plus récents des
spécialistes montrent que, face au totalitarisme le plus violent, la Résistance
fut l'aboutissement d'une multitude d'attitudes, comme l'explique dans le film
l'historien Olivier Wieviorka : "Une partie des Français a essayé, avec ses
moyens, de résister à sa manière à des choses qui lui semblaient insupportables.
Cela démontre qu'entre la vision de 1944 du gaullisme triomphant, d'un peuple
tout entier dans la Résistance, et la vision plus noire des années 70, d'un
peuple veule et collabo, il y a un entre-deux qui intéresse de plus en plus les
historiens. On sort de la polarité qui jusqu'alors servait de sésame pour
comprendre la période, avec d'une part des collabos et de l'autre des
résistants."
Notre avenir, d'Elie Davidson ©
Restauration CNC-AFF
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Les deux documentaires-fictions de 90 minutes, diffusés sur France 2, adoptent un langage nouveau, une réalisation qui mêle images d'époque et reconstitutions. Ils reposent à la fois sur l'exploitation des archives, provenant notamment des Archives françaises du film-CNC, et sur des récits rigoureux de faits authentiques. Les scènes jouées par des comédiens permettent de montrer les mécanismes du passage à l'acte, la vie quotidienne des résistants, les réunions clandestines et les rencontres historiques...
Les quatre documentaires de 52 minutes, proposés par France 5, sont découpés de façon thématique. Ils s'articulent autour d'entretiens avec des historiens, d'images d'archives et de reconstitutions. Le croisement des interviews, la juxtaposition des points de vue donnent son originalité à la série. Ces choix permettent de mettre en exergue la complexité de cette période de l'histoire.
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08/02/2008 -
Le cinéma français des années 20 : ''Corps et décor'' - Musée d'Orsay |
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Du 8 au 24 février à l'auditorium du Musée d'Orsay.
Après guerre, les nouveaux cinéastes sensibles aux nouveaux courants artistiques s'associent aux plus grands artistes de l'époque - costumiers, stylistes, peintres, architecte - pour apporter une nouvelle esthétique au cinéma. Les décors et des costumes deviennent des éléments à part entière de la narration.
Ce festival, à travers quatre grands thèmes : esprit moderne, histoire et imaginaires, atmosphères urbaines et rurales, exotisme et orientalisme, nous invite à découvrir des films où la réalité, l'imaginaire ou le romantisme sont sublimés par le décor et le costume.
De plus, cette programmation est l'occasion de découvrir des films d'actualités de l'époque consacrés à la mode et à la décoration. La majorité des oeuvres présentées sont à découvrir dans des restaurations récentes des Archives françaises du film du CNC.
L'Inhumaine de Marcel L'Herbier, 1923-24 © Marie-Ange L'Herbier |
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07/02/2008
Carte blanche aux AFF à l'Institut Jean Vigo (Perpignan) |
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Les Archives françaises du film du CNC proposent une sélection de films récemment restaurés dans le cadre d'une carte blanche, qui leur est dédiée à l'institut Jean Vigo, intitulée "Cinéma industriel français".
Cinq films industriels seront projetés, cinq oeuvres qui se révèlent de grand intérêt, au-delà de leur contenu informatif, de par la qualité des images, l'originalité de certains commentaires et l'art du montage. La Marche des machines, de Eugène Deslaw, présente ainsi un ballet mécanique de machines dans l'architecture métallique industrielle du début du 20e siècle et joue sur les surimpressions d'images. La Symphonie du travail, de Jean-Benoît Lévy, est muet mais accompagné de musique. On verra, dans Magie du fer blanc, de Jean Tédesco, une séquence rythmée et musicale, "Le ballet des boîtes de fer-blanc". Sur les routes d'acier, de Boris Peskine, propose un poème de Jean-Jacques Grault.
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Efforts de productivité en fonderie © Droits réservés
Ces quatre films sont numérisés et disponibles pour consultation, à la Bibliothèque François Mitterrand, en rez-de-jardin, dans l'espace dédié aux Archives françaises du film du CNC. Efforts de productivité en fonderie, de Jean Epstein et Edmond Floury, dont la plupart des prises de vues ont été réalisées sous la direction de Jean Epstein avant sa disparition prématurée, est en cours de numérisation.
www.inst-jeanvigo.asso.fr |
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01/02/2008 -
Colloque KLONARIS THOMADAKI |
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Fondamentalement interdisciplinaire et hybride, l'oeuvre artistique et théorique des conceptrices du "Cinéma corporel" MARIA KLONARIS et KATERINA THOMADAKI regroupe plus de cent réalisations en cinéma, photographie, vidéo (films non-narratifs, incluant dix longs-métrages, performances de multi-projections, installations environnementales et souvent monumentales, séries photographiques, oeuvres sonores et radiophoniques, livres d'artistes), ainsi qu'un corpus important de textes.
Suite à la visibilité internationale acquise par l'oeuvre des deux artistes (MoMA / New York, National Gallery of Art / Washington, British Film Institute / Londres...), dont certains films ont été restaurés par les Archives françaises du film du CNC en accord avec la Commission nationale du patrimoine cinématographique, ce colloque se propose d'approfondir l'étude d'une oeuvre encore peu analysée par rapport à son étendue et aux propositions esthétiques et critiques qu'elle apporte.
Double Autoportrait ©Klonaris-Thomadaki |
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L'association Les Trois Lumières, en partenariat avec le CERHEC, a donné Carte blanche aux deux artistes pour composer le programme de ce colloque qui rassemblera des participants de générations et d'horizons différents : jeunes chercheurs et chercheurs confirmés en cinéma, en arts plastiques, en esthétique, en histoire de l'art et des médias, en sciences de la perception. Les questions étudiées se trouvent au coeur de réflexions actuelles autour du cinéma et de l'art : les questions de genre, l'auto-représentation, les interactions entre cinéma et arts plastiques, le cinéma "exposé", le statut des cinématographies expérimentales, les hybridations des médias, les nouvelles topologies rendues possibles par les technologies numériques, les relations entre arts plastiques et théâtralités. En croisant méthodes et interrogations, ce colloque tentera de faire le point sur diverses facettes de la réflexion ciné-plastique de MARIA KLONARIS et KATERINA THOMADAKI et sur la manière dont elle interroge depuis trente ans le paysage de la création contemporaine. www.klonaris-thomadaki.net |
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18/01/2008
Rencontres de l'AFRHC : la Représentation du politique |
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Pierre Lhomme, membre de la Commission nationale du patrimoine cinématographique, chef opérateur de L'Armée des ombres, film restauré par les Archives françaises du film du CNC, sera à l'honneur vendredi soir à l'occasion des rencontres de l'AFRHC autour du thème de la Représentation du politique. Le programme présenté par Violaine Challéat, de l'ECPAD, rassemblera un corpus de plusieurs films réalisés entre 1954 et 1986. On retrouvera ainsi les débuts à l'écran de Jean-Claude Brialy dans 5 sketches de la série Chifonnard et Bonaloy, mis en lumière par Pierre Lhomme qui effectuait alors son service national au sein de l'Etablissement Cinématographique et Photographique des Armées.
Jean-Claude Brialy |
Ce sera aussi l'occasion de découvrir : Ca aussi
faut l'faire, film réalisé en 1974 par Marc Flament et Mélodie
Conseil de Francis Pernet (1978) qui sollicitent des formes
cinématographiques, peu usitées en ce domaine (clip - micro trottoir et comédie
musicale) pour promouvoir le service national et les carrières dans l'armée, et
Marianne a disparu, réalisé par Christian Chandeurge en 1986 sur
les institutions de la cinquième République.
Vendredi 18 janvier 2008 à la FEMIS, 6, rue Francoeur
75018, à 18h30 (salle Jacques Demy). |
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21/01/2008 -
Journée inaugurale du Conservatoire des techniques cinématographiques |
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Lundi 21 janvier
2008
Une Journée d'étude inaugure le nouveau Conservatoire des
techniques cinématographiques, créé au sein de la Cinémathèque française par
Laurent Mannoni, directeur scientifique du patrimoine.
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"Depuis le début des années 1970, l'histoire des techniques du cinéma n'a guère progressé en France. Le sujet n'est pas enseigné dans nos universités, alors que les connaissances techniques devraient être à la base de toute approche historique et esthétique en cinéma. [.] En partenariat avec plusieurs universités (Paris I, Paris III, Paris VII et Paris X, le CDHDTE du CNAM), la Cinémathèque française organise le 21 janvier 2008 une Journée d'études inaugurale, puis une fois par mois à partir du 8 février, un cours ouvert au public et dédié à un sujet précis de l'histoire des techniques cinématographiques. Des historiens, techniciens, industriels, universitaires, réalisateurs, opérateurs, etc., aborderont des sujets aussi divers que la stroboscopie, les premières caméras, la couleur et le son au temps du muet, les laboratoires, le cinéma d'amateur, le Technicolor, le Scope, les décors, les costumes, les premiers studios de cinéma, l'avènement de la télévision, le numérique, la restauration des images." Laurent Mannoni
Costa-Gavras, président de la Cinémathèque française, Serge Toubiana, directeur général, et Laurent Mannoni présenteront le conservatoire, ainsi que le programme des prochaines conférences, et ouvriront la journée intitulée " Du film au numérique. Vies et mort de la pellicule ? ".
Supports filmiques et numériques seront évoqués ainsi que le problème de leur préservation. A ce titre, Béatrice de Pastre, directrice des collections des Archives françaises du film du CNC, rappelera comment les premières prises de conscience du caractère éminemment éphémère du film conduisirent à envisager la création d'institutions dédiées à la conservation des films.
www.cinematheque.fr
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04/12/2007
Jalons pour une histoire de l'immigration en France au XXe siècle |
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Autour de cette thématique de réflexion proposée par la BnF et la Cité nationale pour l'histoire de l'immigration, les Archives françaises du film du CNC propose de découvrir un fonds méconnu. Dans l'immédiat après-guerre, des films, entre fiction et documentaire, ont été produits en France, en langue yiddish, par la communauté ashkhénaze. Ils constituent aujourd'hui un témoignage inédit sur l'immigration juive d'avant-guerre. Après la Shoah, il s'agissait pour leurs réalisateurs de participer à des collectes de fonds et à ouvrer, par le film, à la reconstruction de l'identité du peuple juif.
Le 4 décembre de 9h à 18h30 dans le Grand Auditorium de la BnF
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Notre avenir (Elie Davidson) |
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24/11/2007 -
Culturathème à la découverte du Cinéma - théâtre de Fontenay-le-Fleury |
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Les Archives françaises du film du CNC se sont associées à la programmation du théâtre de Fontenay-le-Fleury (78) sur le thème "à la découverte du cinéma". Seront donc proposés au public des oeuvres traitant du cinéma dans le cinéma au travers de films tels que La Nuit américaine, de François Truffaut, programmé mercredi 21 à 20h30, Le Silence est d'or, de René Clair, samedi 24 à 17h et L'Assassin n'est pas coupable, de René Delacroix, dimanche 25 à 14h30.
Une conférence sur la naissance du cinéma et les films Lumière se tiendra, le samedi 24 à 14h30 (entrée libre). Elle sera animée par Robert Poupard, documentaliste aux Archives qui a participé à l'aventure de la reconstitution du catalogue de la production Lumière. Aussi son exposé sera émaillé de détails et d'anecdotes, permettant de retrouver cette extraordinaire aventure du cinématographe. Une projection de quelques films complètera la conférence.
Tous les films du catalogue Lumière, gérés par l'Association frères Lumière ont été restaurés et numérisés par les Archives françaises du film du CNC. Ils sont consultables à la bibliothèque François Mitterrand, rez-de-jardin, dans l'emprise du CNC, ainsi qu'à Bois d'Arcy, sous conditions d'accréditation. Toutes les informations sur ses conditions de consultation et un parcours retraçant la reconstitution et la restauration du catalogue Lumière sont en ligne sur notre site. |
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13/11/2007
Jean Gourguet en DVD |
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Doriane films présente, en 3 DVD, 5 films de Jean Gourguet : L'Effet d'un rayon de soleil (1928), Maternité clandestine (1953), Les Premiers outrages (1955), La P. sentimentale (1958) et La Traversée de la Loire (1962). Ces films sont complétés par le documentaire Gourguet, un artisan du cinéma, réalisé en 2006 par Christophe Bier, qui abonde en images d'archives.
" Jean Gourguet (1902 - 1994) fut réalisateur, scénariste (et co-scénariste), producteur (et co-producteur ), puis exploitant de salle. En 1928 il réalise son premier film et fonde en 1949 sa propre société de production, "Les films S.F.P.". Son oeuvre comporte 2 périodes : l' époque de 1946 à 1951 où il fait tourner sa fille, sous le pseudonyme de Zizi, dans Les Orphelins de St-Vaast en 1948, Zone frontière en 1949, Trafic sur les Dunes en 1950, Une enfant dans la tourmente en 1951. A cette production succède l'époque "coquine", à partir de 1953, où il dépeint la jeunesse des années 50 de façon osée pour l'époque et qui trouve un large public comme Maternité clandestine en 1953, La Cage aux souris en 1954, Les Premiers outrages en 1955, Les Promesses dangereuses en 1956, Les Frangines en 1959, La P... sentimentale en 1958. Son dernier film, La Traversée de la Loire, réalisé en 1961, traite de l'Exode et ne rencontre qu'un succès d'estime. Il se retire de la réalisation pour exploiter sa salle de cinéma parisienne, "L' Escurial", où il accueille le ciné-club "Cinequanon". Il y projette ses films et ceux des autres, organise un Festival du cinéma muet. Puis il cède l'exploitation de sa salle à une équipe de passionnés de cinéma. " (d'après source BiFi)
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Jaquette du DVD
Les Archives françaises du film du CNC ont pris en charge
l'inventaire, le catalogage et la restauration de la collection des films de
Jean Gourguet, déposée par sa succession. Le site Internet des Archives
permet de consulter les notices de 38 de ces films. Vous pouvez accéder à ces
notices grâce à l'outil de recherche avancée " film ", ou, plus
simplement, par la recherche simple " Personnalité " en tapant
" Gourguet, Jean " comme critère de recherche. La liste des résultats
permet de repérer les titres numérisés, consultables au rez de jardin de la
bibliothèque François Mitterrand dans l'emprise du CNC, et les films
consultables sur table de montage, à Bois d'Arcy.
www.jean-gourguet.com
www.dorianefilms.com |
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14/11/2007 -
Pour une histoire de l'audiovisuel éducatif |
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Les Archives françaises du film du CNC sont dépositaires d'un grand nombre de films produits ou distribués par le Centre national de documentation pédagogique. A ce titre elles se sont associées à la journée de réflexion organisée conjointement par la Bibliothèque nationale de France et le CNDP autour de milliers d'heures d'archives souvent méconnues. Cette journée, rythmée par de nombreuses projections, mettra en évidence certains des dispositifs innovants convoqués par les usages éducatifs de l'audiovisuel.
Le 14 novembre de 9h15 à 21h dans le Petit auditorium de la BnF |
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montage d'archives De près, de très loin : le film de géographie dans la classe image extraite de Biskra et El-Kantara (René Moreau) |
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20/10/2007
Les Années Folles (1919-1929) - Musée Galliera |
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Du 20 octobre au 29 février, découvrez la mode des années folles (1919-1929)
au Musée Galliera.
Cette période où ceux qui ont
traversé la Première Guerre mondiale se livrent avec frénésie à la fascination
du mouvement et de la vitesse est aussi la période où la femme part à la
conquête d'elle-même en supprimant nombre des contraintes qui opprimaient son
corps. La scénographie invite ainsi à partager une journée de cette parisienne
qui adopte un style de " vie moderne ". Des bandes d'actualités
restaurées par les Archives françaises du film du CNC
témoignent au sein de l'exposition de cette liberté conquise.
www.galliera.paris.fr
En lien avec cette exposition, le Musée d'Orsay présentera,
du 08 au 24 février, son programme " Le Cinéma français des années 20 :
corps et décors "
www.musee-orsay.fr
Affiche Les Années folles à Galliera
Modèle Lelong / Photo: E. Scaioni / Design: Labomatic |
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26/10/2007 -
L'AFRHC invite les Archives françaises du film du CNC |
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Le 26 octobre à la Fémis, salle Jacques Demy à
18h30.
La représentation du politique est le thème autour duquel
l'AFRHC propose de découvrir différents corpus
cinématographiques conservés dans les institutions patrimoniales françaises et
européennes.
La guerre d'Espagne sera évoquée par des documents
exceptionnels, rushes et films amateurs. Cet ensemble propose une image
différente du conflit et du drame. Il montre notamment des aspects trop souvent
passés sous silence, comme l'arrivée en France des réfugiés espagnols, et dont
le cinéma témoigne. Au cours de cette rencontre, Magalie
Balthazard et Patrice Delavie témoigneront de leur
travail sur ce corpus aux Archives françaises du film, et l'historienne
Danielle Tartakowsky conduira le questionnement de ces
documents, pour la plupart inédits.
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La Tragédie de Madrid (1937) |
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13/10/2007
Table ronde : « Construire les archives du cinéma d'animation » |
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Samedi 13 octobre 14h30, Cinémathèque française - salle Georges
Franju - Entrée libre
Cette table ronde, organisée dans le cadre de la rétrospective "du
praxinoscope au cellulo : un demi-siècle d'animation en France (1892 -1948)" et
initiée par les Archives françaises du film - CNC, propose une réflexion
sur l'organisation de centres d'archives dédiés au cinéma d'animation.
La programmation de cette rétrospective a pu être construite grâce aux dépôts
qui ont été fait au CNC, mais de nombreux films n'ont pu être retrouvés ou
identifiés, faute de documents. Comment, à l'avenir, collecter films et sources
de plus en plus dématérialisés ? Quels moyens peut-on mettre à la disposition du
public et des chercheurs pour découvrir ce cinéma si particulier ?
Jean-Baptiste Garnero, chargé d'études documentaires des AFF et un des
initiateurs de la rétrospective, animera cette Table ronde avec ses
invités : Serge Bromberg, Marina Feodoroff, Jacques
Kermabon, Thierry Steff et Sébastien Roffat.
Ensemble, ils tenteront avec le public de répondre à ces questions et de dresser
un état des lieux des centres de ressources.
L'Epouvantail
(Paul Grimault) © Les films Paul Grimault La Révolte des betteraves
(Albert Mourlan) © Succession Albert Mourlan - restauration CNC-AFF |
Intervenants
: Jean-Baptiste Garnero, chargé d'études
documentaires aux Archives françaises du film - CNC. Serge
Bromberg, PDG de Lobster Films et directeur artistique du Festival
international du film d'animation d'Annecy. Marina
Feodoroff, directrice artistique de l'Afca, déléguée générale du
Festival national du film d'animation d'Auch, rédactrice en chef de la Lettre de
l'Afca, programmatrice de l'Animathèque. Jacques Kermabon,
rédacteur en chef de la revue Bref et coordinateur de l'ouvrage Du
Praxinoscope au cellulo, un demi-siècle d'animation en France (1892 -1948).
Sébastien Roffat, chercheur et auteur de plusieurs
ouvrages sur le cinéma d'animation. Thierry Steff,
ancien directeur des Editions Dreamland.
www.cinematheque.fr
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04/10/2007 -
Du praxinoscope au cellulo, un demi-siècle d'animation en France |
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Sous ce terme générique on retrouve :
Une programmation : 11 séances dont 4 réservées au jeune public retraçant chronologiquement cette aventure technique et esthétique qui conduit de Pauvre Pierrot au Petit soldat. Les 105 films ont été choisis dans les collections des Archives françaises du film du CNC sans volonté d'exhaustivité bien sûr mais avec le souci de dessiner un parcours à travers un demi siècle de production prolifique, à la rencontre de réalisateurs attachants. Ils ont des noms connus : Reynaud, Grimault, Cohl, Alexeïeff ou oubliés comme Mourlan, Bartoch, Giaume ou connus pour d'autres activités comme Marius O'Galop, Jacques Faizan, Albert Dubout. La Cinémathèque Martin-Starewitch a apporté son concours à l'organisation de la séance consacrée à Ladislas Starewitch, en mettant à la disposition des Archives des copies des films restaurés par ses soins.
Un catalogue : alors qu'un des rôles du CNC est de transmettre la mémoire du cinéma, il paraissait nécessaire de laisser une trace de cette rétrospective unique. C'est l'objectif du catalogue coordonné par Jacques Kermabon avec l'aide de nombreux contributeurs venus d'horizons très variés. Il présente chaque titre de la programmation, les réalisateurs, musiciens et collaborateurs qui ont permis à ces films de prendre vie et dont il reste aujourd'hui, outre quelques plans animés, uniquement un nom, un pseudonyme très souvent, derrière lequel il est très difficile de mettre un visage ou d'écrire quelques bribes biographiques. Cet ouvrage est l'occasion aussi d'un coup de projecteur appuyé sur 14 films emblématiques du foisonnement créatif de cette période. |
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Un DVD : offert avec le catalogue, il est la matérialisation des accords de mécénat entre le CNC et Natixis autour de cette manifestation. On y retrouve les oeuvres et les créateurs majeurs de la période. La participation de Natixis a aussi permis le tirage de copies neuves des premiers films en couleurs de Paul Grimault : L'Epouvantail et La Flûte magique, mais aussi la restauration des deux films des frères Giaume, inédits depuis plus de 50 ans. Ce DVD a aussi été réalisé grâce à la générosité des ayants-droit de ces oeuvres : associations, successions ou sociétés, tous se sont associés au CNC pour cette publication, aidant ainsi à faire connaître cette production cinématographique méconnue. Le CNC les en remercie chaleureusement.
Une table ronde : si cette manifestation, avec ces différentes déclinaisons, a été possible, c'est parce que des dépôts ont été faits au CNC, mais beaucoup de ces films, produits entre 1892 et 1948 ont disparu et, pour les autres, on manque souvent cruellement de documents permettant de les identifier ou de les attribuer. Aussi les Archives françaises du film proposent pour clore, ou presque, cette rétrospective un moment de réflexion, le 13 octobre. Autour de Jean-Baptiste Garnero qui a piloté la rétrospective aux AFF, chercheurs, réalisateurs, associations et collectionneurs essaieront avec le public d'envisager ce que pourraient être des archives du cinéma d'animation: comment collecter des ouvres de plus en plus dématérialisées et les documents constituant les "archives de création" qui permettent de témoigner de la vitalité d'une cinématographie. |
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08/09/2007 -
La Grande Illusion au Festival international du Film de Toronto |
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Du 6 au 15 septembre
2007
Un hommage sera rendu au cinéaste Peter Bogdanovich dans le cadre de la 32e
édition du festival international du Film de Toronto (Canada) à l'occasion du
comité directeur de la Fédération Internationale des Archives du Film (FIAF) qui
se tient à la Film Reference Library.
Lors d'une soirée spéciale, Peter Bogdanovich recevra un prix
remis par la FIAF pour sa contribution à la conservation des films. Cette
contribution sera illustrée par la présentation de deux films restaurés par les
Archives françaises du film dont La Grande
Illusion, 1937, de Jean Renoir. |
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Cette projection marque ainsi plusieurs anniversaires.
Car, s'il y a 70 ans que La Grande Illusion a été réalisée, sa restauration date
de 10 ans. L'histoire du négatif original de ce film mythique est d'ailleurs
aussi pleine de rebondissements que l'histoire du film lui-même. En effet, il
fut saisi par les Allemands à Paris pendant l'Occupation, acheminé à Berlin,
puis Moscou, avant d'être retrouvé et identifié il y a une dizaine d'années dans
les collections de la Cinémathèque de Toulouse
déposés aux AFF. Ces bobines avaient été offertes par les Archives soviétiques
du film, le Gosfilmofond, à la Cinémathèque de Toulouse.
www.tiff07.ca/ |
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18/08/2007
30e Festival de cinéma de Douarnenez |
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Du 18 au 25 août à Douarnenez (Finistère)
Le Festival de Douarnenez fête ses 30 ans cette
année. Pour cet anniversaire, le Festival revisite ses programmations
depuis 1977 et revient sur un siècle d'images de la Bretagne : la programmation
"Mille et une Bretagnes" croise les regards
venus d'ailleurs avec ceux des bretons eux-même. Les Archives françaises du film s'associent à cette
manifestation en mettant à la disposition du Festival des films tels que
"L'Homme du large" de Marcel L'Herbier (1920). Une série de rencontres autour de
ce thème complète cette rétrospective à laquelle participe Eric Le Roy, chef du service Accès, valorisation et
enrichissement des collections aux AFF.
Le Festival reste dédié aux
minorités et, à l'occasion de ses 30 ans, la programmation s'est attachée aux
images de ces hommes et femmes, malmenés par l'Histoire, dans "Portraits de colonisés". Seront notamment à
l'affiche de précieuses images de films coloniaux issus des collections des
Archives françaises du film, toujours présentées au public par des historiens en
salle, ou lors de tables rondes. Et une thématique "Fenêtre sur les Andes"
dévoilera aux festivaliers le travail des collectifs andins. Le programme complet de ce Festival éclectique est
disponible sur : www.festival-douarnenez.com |
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09/05/2007
Projection de La Bandera, de Julien Duvivier, à Cannes Classics |
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Dans le cadre de la programmation " Cannes Classics ", les Archives françaises du film du CNC présenteront une restauration du film de Julien Duvivier, La Bandera.
Ce travail est représentatif des collaborations qui s'établissent aujourd'hui entre les ayants droit et les Archives, permettant la restitution au public de pans entiers du patrimoine cinématographique français.
Pour ce film, les Archives françaises du film ont examiné les différents éléments filmiques existants et constitué, en accord avec l'ayant droit, SNC (Groupe M6), un montage s'appuyant sur le négatif d'origine. Celui-ci, numérisé, a fait l'objet de plusieurs mois de traitement numérique, à la fois sur le son et l'image.
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Cette restauration, prise en charge par SNC, a permis une édition DVD du film.
De leur côté, les Archives françaises du film du CNC ont souhaité pouvoir donner au public l'occasion de retrouver l'oeuvre de Duvivier en salle, sur grand écran. Aussi ont-elles effectué un retour sur support film à partir du fichier numérique. Le 24 mai, dans le palais des festivals de Cannes, l'oeuvre pourra ainsi être présentée en 35mm. |
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31/03/2007 -
Départ de Mme Michelle Aubert, conservatrice des Archives françaises du film (CNC) |
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"De décembre 1989 à mars 2007, Michelle Aubert a été la conservatrice des Archives françaises du film. Par la finesse de son analyse, la pertinence de son expertise et le pragmatisme de ses méthodes, elle a su attirer l'attention du ministère de la Culture et de la Direction générale du CNC sur l'état critique des collections cinématographiques françaises. Le plan d'accélération de sauvegarde des films anciens, qu'elle a élaboré puis mis en oeuvre pendant quinze ans, a permis aux collections des Archives françaises du film, mais aussi à celles des autres institutions patrimoniales comme la Cinémathèque française et la Cinémathèque de Toulouse, d'être en grande partie préservées et sauvées de l'effacement auquel le temps les condamnait." Béatrice de Pastre - Directrice des collections des Archives françaises du film - CNC |
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"...vous avez permis la sauvegarde, la conservation et la restauration des oeuvres qui font notre patrimoine cinématographique, mais vous avez aussi permis que ces films soient montrés aux publics, avec l'accord des ayants droit [...] j'admire votre ténacité et votre force de conviction. Tous ces ayants droit ont vu en vous une conservatrice passionnée par le cinéma et par l'intérêt général. Ils vous ont fait confiance. Sans vous, le Centre n'aurait évidemment pas accompli tout cela. C'est un travail colossal que vous avez réalisé à Bois d'Arcy." extrait du discours de Véronique Cayla le 27 mars 2007
"...vous avez fait rayonner dans le monde entier les valeurs de solidarité et de partage auxquelles vous êtes si attachée. Que ce soit à la tête de la FIAF, dont vous avez assumé la présidence à deux reprises, ou en tant que représentante de la France auprès de nos confrères les plus en difficulté, vous avez permis que soient sauvées des collections inestimables sur tous les continents. Votre engagement en faveur de notre héritage cinématographique a été total." extrait du discours de Boris Todorovitch le 26 mars 2007
"...je veux dire à Michelle combien je continue à me féliciter qu'elle ait accepté, il y a près de 17 ans, notre invitation à venir à Bois d'Arcy redonner vie aux Archives du film." lettre de Dominique Wallon, 15 mars 2007
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03/04/2007
Le congrès de la Fiaf aura lieu à Paris en 2008 |
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Organisé et financé par le CNC, le 64e congrès de la Fiaf (Fédération internationale des archives du film) se déroulera à Paris du 17 au 26 avril 2008. Pour l'occasion, Etienne Robial, le créateur de la charte graphique du CNC vient de réaliser le logo de l'événement.
Se déplaçant autour du sigle fiaf, telles les pièces d'un jeu d'échiquier, CNC, Paris, 2008 et 70 ans apparaissent comme des éléments mobiles mais également indissociables de l'esprit de la fédération. La Fiaf a en effet été créée à Paris en 1938. Le 64e congrès coïncidera donc avec ses 70 ans.
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La fédération est aujourd'hui le plus important réseau mondial d'archives et d'images cinématographiques film et non-film avec 130 institutions membres dans 80 pays. Chaque année, son congrès constitue un moment privilégié pour la communauté internationale des archives et cinémathèques. Après le Japon ce mois-ci, la France accueillera donc ce grand rassemblement. En partenariat avec le CNC, la Bibliothèque nationale de France et la Cinémathèque française mettront à disposition leurs locaux de part et d'autre de la Seine pour les travaux des congressistes. Une journée sera consacrée à la visite des Archives françaises du film du CNC et à la découverte de leurs collections. Deux autres membres importants de la Fiaf, la Cinémathèque de Toulouse et le Forum des images inviteront les congressistes à découvrir leurs institutions respectives. Un parcours des lieux culturels et cinématographiques parisiens sera également proposé aux participants. |
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15/03/2007 -
FESPACO au Burkina Faso |
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A l'occasion du FESPACO, un atelier a été organisé à Ouagadougou, le
1er mars, sur les archives de films. Il a été ouvert par la ministre
burkinabée de la Culture, des Arts et du Tourisme, Mme Aline Koala, et par la
ministre déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, Mme
Brigitte Girardin
Un grand nombre de professionnels africains du
patrimoine cinématographique étaient présents, notamment MM. Noureddine Saïl et
Kamal Mouline, du Centre de la cinématographie marocaine, M. Sidi Bécaye Keita,
du CNC malien, Mme Monique Razafy, responsable des archives de
Madagascar.
Le CNC français a toujours défendu la notion de diversité
culturelle, thème du colloque de cette 20e édition du FESPACO. Cet attachement
s'est manifesté récemment par l'établissement de liens forts avec le Liban,
l'Afghanistan et le Cambodge.
L'intervention du CNC
portait sur l'action des Archives françaises du film en matière de sauvegarde et
de restauration des films anciens. |
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Aujourd'hui, alors que ce plan dédié aux films sur support nitrate est en voie d'achèvement, les missions du CNC et celles des pays africains en matière de préservation des films se rejoignent. En effet, les problématiques de préservation s'étendent aux films sur support safety (syndrome du vinaigre, disparition des couleurs), ce travail doit donc se développer en trouvant les modalités adaptées à ces nouveaux objectifs.
L'accent a été mis sur l'avènement du numérique dans la restauration des films. Le témoignage du CNC en matière de restauration numérique a été accueilli avec un vif intérêt par les homologues africains soucieux de questions techniques en ce domaine. La valorisation des collections des Archives françaises du film, permise grâce au support numérique, dans l'espace qui leur est dédié à la Bibliothèque nationale de France, a retenu l'attention du public.
Enfin, en terme de valorisation du patrimoine, le CNC a insisté sur l'importance d'une gestion juridique des droits, seul préalable à la programmation des oeuvres patrimoniales. |
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26/02/2007
Fiaf 2008 à Paris |
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La Fiaf, la Fédération internationale des archives du film, regroupe les institutions les plus importantes en matière d'héritage cinématographique. Ces affiliés sont les ardents défenseurs de cet art des images animées emblématique du 20e siècle. Ils consacrent leurs activités à la sauvegarde, à la collecte, à la préservation et à la projection des films, considérés tant comme oeuvres d'art que comme documents historiques. Lors de sa formation à Paris en 1938, la Fiaf comptait quatre membres. Aujourd'hui, plus de 130 institutions situées dans plus 80 pays conservent, restaurent et montrent des films et des documents relatifs à l'histoire du cinéma, de ses débuts jusqu'à nos jours.
Le congrès de la Fiaf, réuni chaque année à l'occasion de l'assemblée générale de l'association, est, pour la communauté internationale des archives de films, une opportunité de rencontre. C'est l'occasion, pour les archivistes de la Fiaf et pour les participants externes de partager leurs expériences et d'échanger des informations. Il se tient, chaque année, dans un pays différent, et se compose de programmes scientifiques, culturels, juridiques et administratifs organisés sous forme d'ateliers, de forums de discussion, de rencontres régionales, de présentations de films, de programmes d'images en mouvements et de projets de restauration.
Après Tokyo, où aura lieu le congrès en avril 2007, la France accueille ce grand rassemblement en 2008, date anniversaire (70 ans), et recevra, à ce titre, ses collègues du monde entier. Organisé par le Centre national de la cinématographie, il se déroulera à la Bibliothèque nationale de France et à la Cinémathèque française. Beaucoup de délégués du congrès saisiront cette opportunité pour visiter les locaux des Archives françaises du film, de la Cinémathèque française et d'autres Archives françaises affiliées à la Fédération, afin de voir leurs équipements et de rencontrer les équipes.
La Fiaf a toujours joué un rôle actif sur la scène internationale. Elle s'est ainsi engagée dans la rédaction des Recommandations pour la sauvegarde et la conservation des images en mouvement de l'Unesco, approuvées à Belgrade en 1980. Avec l'appui de celle-ci, la Fédération a souvent réalisé des programmes de recherche et de coopération en Asie, en Amérique Latine et en Afrique en vue du sauvetage de ces patrimoines filmiques mis en danger. La majeure partie du travail de la Fiaf est de faciliter la coopération entre ses membres pour des projets d'intérêt communs - par exemple, la restauration d'un film ou la compilation d'une filmographie nationale ou internationale. La partie la plus visible de ses activités sont les Congrès, les publications et le travail de ses commissions spécialisées.
Par ailleurs, La Fiaf publie régulièrement le " Journal of Film Preservation " (anciennement Bulletin de la Fiaf). Un bureau spécialisé publie l'Index International des Périodiques du Cinéma et l'Index International des Périodiques de télévision, disponible sous forme de CD-ROM. Le secrétariat de Bruxelles édite l'Annuaire de la Fiaf, les actes du congrès ainsi qu'un volume rassemblant les rapports annuels de ses affiliés. Les commissions, faisant l'objet de réunions lors des congrès, rassemblent des spécialistes provenant de différentes archives et se réunissent périodiquement pour accomplir des programmes de travail visant au développement et au maintien de normes tant théoriques que pratiques. |
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